Le peuple fera-t-il confiance au financement uniforme des soins?
Les Suisses diront le 24 novembre s’ils acceptent le financement uniforme des soins de santé, un projet qui vise notamment à réduire le fardeau des primes et à se concentrer davantage sur les traitements ambulatoires. Auteur du référendum, le Syndicat des services publics (SSP) y voit quant à lui des conséquences délétères pour les soignants et les malades. C’est un projet complexe dans un dossier qui ne l’est pas moins, celui de la santé. Rien que cette année, les citoyens suisses ont déjà refusé une initiative populaire pour freiner les coûts et une autre visant à alléger les primes. Et ils ne sont pas au bout de leur peine. Initiée en 2009, la révision soumise à votation le 24 novembre a abouti au Parlement en décembre dernier, après quatorze ans de travaux. Une large majorité des parlementaires ont entériné le financement uniforme des prestations ambulatoires et stationnaires (EFAS). Il s’agit de l’une des plus vastes réformes de ces dernières années pour la trentenaire LAMal – …