Pourquoi la Suisse veut encore se rapprocher de la Chine

Après dix ans de libre-échange avec la Chine, la Suisse veut désormais apporter des améliorations à l’accord. Qu’en ont retiré les deux pays à ce jour? Notre analyse. Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange Suisse-Chine en 2014, le fossé s’est creusé entre les deux pays, à la fois sur le plan économique mais aussi sur celui des valeurs. Il n’a pas échappé à la classe politique suisse que la Chine est montée en puissance depuis une décennie. Au Parlement fédéral, ses intentions sont davantage scrutées qu’à l’époque. Tous les partis sont aussi plus sceptiques et inquiets aujourd’hui. Au mois de septembre, le Conseil national (la Chambre basse du Parlement) a ainsi décidé que les entreprises suisses jugées stratégiques ne pourraient plus être reprises aussi facilement par des investisseurs étrangers à l’avenir. L’objet porte officieusement le nom de «Lex China». Pour les socialistes et les Vert-e-s, la Suisse est déjà trop liée à Pékin. Dans une motion déposée au …