Comment des femmes nourries au surréalisme ont combattu l’héritage du fascisme
Pour le centenaire du surréalisme, un regard neuf sur ce mouvement est posé dans le cadre d’une exposition dans le nord de la Grande-Bretagne. L’angle féministe est mis en avant dans «The Traumatic Surreal» au-travers d’œuvres datant des années d’après-guerre et réalisées par des femmes de Suisse, d’Allemagne et d’Autriche. Cent ans après la publication en 1924 du Manifeste du surréalisme d’André Breton, les plus grands musées braquent leurs projecteurs sur ce courant. La Tate Modern à Londres et le Metropolitan Museum de New York se sont prêtés au jeu avec l’exposition «Du surréalisme au-delà des frontières» (Surrealism Beyond Borders | Tate Modern), ainsi que le Centre Pompidou à Paris, qui propose jusqu’à mi-janvier une rétrospective (Surréalisme – Centre Pompidou). À Leeds, dans le nord de l’Angleterre, l’Institut Henry Moore revisite quant à lui le surréalisme avec audace et sous un jour nouveau (The Traumatic Surreal | The Henry Moore Institute). Délaissant les incarnations …