Unités spéciales de police: les «hommes de la première heure»

Il y a 50 ans, les unités spéciales suisses de police voyaient le jour. Un commandant de police argovien a ouvert le bal. Ils se font appeler «les hommes de la première heure». Il s’agit des participants aux premiers cours antiterroristes en Suisse, il y a 50 ans. Ces hommes ont ainsi posé la première pierre des unités spéciales comme Argus en Argovie, Barrakuda dans le canton de Bâle-Campagne ou Enzian dans le canton de Berne – les unités qui interviennent lorsque la situation devient critique. «Auparavant, nous avions certes des policiers à de nombreux endroits, mais nous étions mal coordonnés entre nous», raconte Leon Borer, ancien commandant de police dans le canton d’Argovie. «Souvent, il s’agissait de postes individuels ou de postes à deux. Lorsque nous avions une intervention de grande envergure, nous devions rassembler des gens qui n’étaient pas du tout en phase les uns avec les autres. Cela représentait un grand risque pour tout le monde». L’attentat de Munich a conduit à …