L’argent sale reste une menace pour la société, alerte une ONG anticorruption
La lutte mondiale contre le blanchiment d’argent est paralysée par son application inégale et son incapacité à suivre le rythme de criminels aux activités de plus en plus sophistiquées. C’est ce qu’affirme une nouvelle étude du Basel Institute on Governance. Comme d’autres pays, la Suisse doit redoubler d’efforts afin d’empêcher les criminels d’utiliser son système bancaire pour dissimuler des biens mal acquis, estime le Basel Institute on Governance (en français, Institut bâlois sur la gouvernance). Le «Basel AML Index» (Indice de Bâle sur la lutte contre le blanchiment d’argent) établi par l’organisation estime que le blanchiment d’argent représente toujours une menace pour la société, et ce à un niveau plus ou moins équivalent à l’année dernière, tant dans le monde qu’en Suisse. Bien que les pays disposent de davantage d’outils pour détecter les fonds criminels, ils n’ont ni la coopération ni la volonté politique suffisantes pour traduire cela en progrès concrets, note l’étude…