La Suisse doit-elle garder les étudiants et étudiantes qu’elle forme?

Très peu d’étudiants et d’étudiantes étrangers non européens restent travailler en Suisse après leurs études. Le Parlement a fait un premier pas pour faciliter leur intégration sur le marché du travail alors que le pays connaît une pénurie de main-d’œuvre sans précédent. Lara*, étudiante chinoise d’une trentaine d’années, finit son Master en droit international et comparé à l’Université de Zurich cet été. Elle espère rester en Suisse après ses études. «Mes cours, qui portent notamment sur la législation concernant l’intelligence artificielle et le développement durable, m’ont vraiment intéressée. Je suis motivée à rester travailler en Suisse pour mieux comprendre la mise en pratique de ces lois». Lara est en recherche d’emploi depuis quelques mois. «J’ai envoyé une centaine de candidatures et passé 6-7 entretiens. Pour le moment, je n’ai pas encore reçu de réponse positive». Lara fait partie des quelque 20’700 étudiants et étudiantes des pays non-membres de l’Union…