Des petits drones pour inspecter les stocks de matières premières
Aujourd’hui, les drones sont devenus bien plus que des jouets, des espions ou des machines à tuer. Ils témoignent de l’ère de l’automation industrielle. Exemple d’une start-up suisse qui les envoie faire des inventaires de matières premières. Un entrepôt en Belgique, vaste comme plusieurs terrains de football. À l’intérieur, il fait sombre et poussiéreux. Un petit drone se faufile rapidement entre les obstacles, évitant les poutres métalliques du plafond et les cloisons de séparation entre les tas de minerais. Pas de pilote, pas de GPS, il vole en se fiant au plan des lieux en 3D qu’il a en mémoire. En quelques minutes, il a inventorié en les scannant le volume de tous les stocks de métaux déposés là. Avec une précision et une rapidité qu’aucune autre méthode d’inventaire ne peut atteindre. «Cela montre ce qu’on peut faire en matière d’automation des drones», explique Denis Libouton, responsable commercial de Tinamu, start-up issue de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich…