Celles qui choisissent d’avorter se heurtent encore à la stigmatisation
Les femmes qui ont recours à l’avortement en Suisse doivent encore souvent affronter des obstacles. Les spécialistes de la santé sexuelle suisse, comme l’Organisation mondiale de la santé, préconisent de changer le cadre légal. Comme dans de nombreux pays, les débats autour du droit à l’avortement ont repris en Suisse depuis quelques années, ravivés par la révocation l’an dernier du droit à l’avortement par la Cour suprême aux États-Unis. En France, le Parlement est engagé dans d’âpres discussions autour de l’inscription de ce droit dans la Constitution. En Italie, le parti de la présidente du Conseil Giorgia Meloni est accusé par ses adversaires de rogner subtilement l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Au sein de la Confédération, le droit à l’avortement est toujours régi par le Code pénal. En 2002, le pays a adopté le régime dit du délai: l’IVG n’est pas punissable si elle est pratiquée dans les 12 premières semaines de grossesse et «sur demande écrite de la…