En rachetant Bucherer, Rolex brise un vieux tabou
L’acquisition du détaillant suisse Bucherer, actif dans la bijouterie et l’horlogerie, par la marque de luxe Rolex a suscité l’étonnement dans le monde. Mais les personnes initiées y voient une solide logique. L’analyse de Masayuki Hirota, rédacteur en chef du magazine horloger Chronos Japon. Au sein de la branche, le deal est sur toutes les lèvres. Rolex, producteur de montres de luxe parmi les plus importants de la planète, assis sur des ventes de l’ordre de 8 milliards de francs, rachète le détaillant Bucherer. Ce dernier possède plus de cent magasins, essentiellement en Europe et aux États-Unis, et dégage un chiffre d’affaires de plus de 1,8 milliard de francs chaque année. Pour les initiés, cette reprise n’est pas vraiment une surprise. Journaliste horloger de renommée internationale, Gisbert L. Brunner a écrit sur le média Uhrenkosmos que «des rumeurs de vente à ce sujet venaient à nos oreilles depuis un certain temps». Bucherer est actuellement dirigé par Jörg Bucherer, 87…