Le manque de sommeil, un impact économique négligé

Nos nuits sont trop courtes, ce qui a un coût pour l’économie, même si celui-ci est difficile à estimer. Il est difficile également d’inciter à dormir plus, entre autres parce que le mythe du bourreau de travail qui semble fuir son lit est encore très ancré dans notre société. De manière générale, les Suisses dorment peu. Une majorité de la population se contente de sept heures de sommeil, soit le minimum recommandé par le corps médical. Mais souvent, il s’agit davantage de temps passé au lit que de véritable sommeil, celui-ci étant perturbé par des phases d’insomnie, de stress ou de douleurs. Les Helvètes ne sont évidemment pas les seuls à se disputer avec Morphée. Du Japon à la France en passant par les Etats-Unis, le temps passé sous la couette ne dépasse pas les six à sept heures. De quoi conclure, selon les spécialistes, que le manque de sommeil est véritablement une épidémie mondiale. Un enjeu pour l’économie L’économie subit les effets de cette épidémie, avec notamment…