L’aide suisse aux travailleurs migrants népalais se trouve à un carrefour

Le projet Safer Migration (SaMI) est déjà venu en appui à un demi-million de travailleurs migrants népalais et à leurs familles. Il leur a permis d’accéder à des services essentiels tout en les soutenant en matière d’indemnisation. Une question se pose désormais: le gouvernement népalais est-il prêt à reprendre ce programme à son compte? Il est dix heures trente à Dhulikhel, une municipalité des collines du district de Kavrepalanchok, à une heure de Katmandou, la grouillante capitale népalaise. Une petite queue s’est déjà formée au bureau des passeports. Avant la photo et la collecte des données biométriques, il s’agit d’emprunter un petit couloir. Ce passage exigu abrite le Centre de ressources pour les migrants (MRC), cofinancé par la Direction du développement et de la coopération (DDC). Sa localisation stratégique fait penser qu’il participe du processus de demande de passeport. Il s’agit en fait d’une halte tout à fait volontaire. Deux conseillers y fournissent des…