Emmanuel Macron veut faciliter le référendum sans s’inspirer du modèle suisse
Le président français souhaite assouplir le recours au Référendum d’initiative partagée. Un pas vers une démocratie semi-directe à la suisse? On en est loin, estiment plusieurs observateurs. Les Français auront-ils la possibilité de s’exprimer par référendum au cours du second mandat d’Emmanuel Macron, qui se termine en 2027? Pourront-ils exercer leur droit de vote autrement que lors de scrutins électoraux, ce qu’ils n’ont pas fait depuis 2005 et le référendum sur le traité constitutionnel européen, qu’ils ont rejeté? Début octobre, le président français faisait un petit geste en direction des partisans d’une démocratie plus directe: le recours au référendum d’initiative partagée (RIP), instauré depuis 2008 mais qui n’a jamais donné lieu à un vote populaire, doit être facilité, estimait Emmanuel Macron. Pour l’heure, il faut l’accord d’un cinquième du Parlement et d’un dixième du corps électoral – soit 4,8 millions de personnes! – pour lancer un RIP. Le chef de l’Etat souhaite…