Les «oscars» de l’horlogerie tentent de fédérer les acteurs de la branche
Les garde-temps les plus spectaculaires de l’année ont été couronnés début novembre dans le cadre du Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Cette 23e édition des «oscars» de l’horlogerie a, comme chaque année, suscité admiration et critiques. Le reportage de notre journaliste spécialisé Alexey Tarkhanov. Quand le charismatique François-Henry Bennahmias, à la tête d’Audemars Piguet, est monté sur scène le 9 novembre dernier pour recevoir le prix principal du Grand Prix d’horlogerie de Genève (GPHG), la prestigieuse Aiguille d’or, il a entamé son discours par un adieu ému. Cette année marque en effet son départ de la célèbre maison du Brassus, dans le canton de Vaud, qu’il a dirigée pendant dix ans, quadruplant les bénéfices au cours de son mandat. L’Aiguille d’or couronne son travail, une distinction d’autant plus significative qu’elle a été décernée au modèle Code 11.59 Ultra-Complication Universelle RD#4, la montre-bracelet la plus complexe jamais créée par la marque depuis sa…