Les Suisses de l’étranger pardonnent plus facilement les fautes politiques

En Suisse, la population doute que les politiciennes et politiciens soient tenus de rendre des comptes pour leurs fautes. Ce n’est pas le cas des Suisses de l’étranger: une écrasante majorité fait confiance au système de contrôle suisse, comme le montre une étude de la SSR. Urs Bieri, directeur de l’étude, explique les raisons de cette différence. Quiconque commet des erreurs doit en répondre. La plupart des gens sont imprégnés de ce principe dès l’enfance et cela se poursuit plus tard dans tous les domaines de la vie: dans les amitiés, les relations, le travail. De nombreuses personnes doutent cependant que ce principe s’applique en politique. L’impression que les élues et élus peuvent faire ce qui bon leur plaît est très répandue. En Suisse, la confiance dans les institutions est élevée en comparaison internationale. Pourtant, selon l’étude d’opinion «Comment va la Suisse?» réalisée par l’institut gfs.bern sur mandat de la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR)…