Les dessous de la justice universelle
Les organisations non gouvernementales Civitas Maxima et TRIAL International sont actives depuis des années dans la lutte contre l’impunité et en faveur d’une justice universelle. Nous les avons rencontrées à Genève, où elles opèrent, pour qu’elles nous parlent de leur travail, défis et motivation. C’est un bâtiment ordinaire au centre de Genève. On n’y voit pas d’insigne, pas de logo, pas de référence à la présence au deuxième étage du siège d’une petite ONG: Civitas Maxima. C’est depuis ces bureaux, à l’abri des regards indiscrets, que la quinzaine d’employés de l’association soutient les victimes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. C’est ici aussi qu’elle coordonne la collecte d’éléments de preuve pour juger les criminels en Suisse et ailleurs. Le fondateur, directeur et âme de cette fondation est Alain Werner. Avocat suisse, formé à Genève et à New York, Alain Werner a fait sa carrière à l’étranger, dans le cadre de la justice internationale. D’abord à…