L’herbe est plus verte dans l’Appenzell de Peter Mettler
Le cinéaste suisso-canadien Peter Mettler collectionne éloges et récompenses dans le monde entier pour un documentaire entre la Suisse et Toronto, qui est pourtant encore inachevé. Il explique pourquoi ce projet lui donne le sentiment d’un étrange retour au pays. C’était l’an dernier. Un documentaire helvétique de presque trois heures collectionnait les prix dans divers festivals internationaux tout en enregistrant un joli succès public à travers la planète. Un film qui évoquait la lente mort du père du réalisateur, les cycles de la nature et une pandémie que nous espérons toutes et tous oublier. La moisson de récompenses a commencé à Visions du Réel, à Nyon (canton de Vaud), où le film a été primé alors qu’il devait initialement n’être montré qu’en version brute pour se gagner des investisseurs potentiels. Il a ensuite triomphé au festival DOK Leipzig ainsi qu’au RIDM de Montréal. Et depuis, on l’a vu lors de festivals de non-fiction en Inde, en République tchèque, aux Pays-Bas …