Lorsque dire «non» au sexe ne suffit pas
En Suisse, refuser explicitement un acte sexuel, ce n’est pas assez. Au regard de la loi, le viol implique un recours à la violence. De nombreux pays modifient cette définition, ce qui pourrait avoir un impact sur la révision du droit pénal suisse. Un homme a eu des relations sexuelles non consenties avec son ex-copine. Il a cependant été acquitté de l’accusation de viol. Selon les tribunaux suisses, la femme aurait dû se défendre. Comme dans de nombreux autres pays, sans preuve de violence, de menaces ou de pressions psychologiques, la législation suisse ne considère pas un rapport sexuel comme un viol. La Chine, la Russie, la France et l’Espagne, pour ne citer que quelques pays, ont des réglementations similaires. Les rapports sexuels sans consentement doivent être punis En Espagne, cependant, les choses changent. Le pays a décidé d’adapter son code pénal aux exigences de la Convention d’Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes. Le texte…