Les malades du Covid-long se battent pour obtenir aide et reconnaissance
Les personnes infectées par le coronavirus peuvent subir des séquelles durables qualifiées de «Covid-long». Autorités et médecins n’y ont pas encore accordé une grande attention et les malades se sentent souvent très seuls. Même en Suisse, où le système de santé est coûteux et de bonne qualité. Chantal Britt incarnait la robustesse physique et mentale: cette spécialiste en communication, âgée de 52 ans et mère de trois enfants, était une sportive accomplie. Elle avait pour habitude de participer chaque année à deux marathons. Puis le coronavirus est arrivé. Début mars, Chantal Britt a participé à un événement choral avec 800 autres personnes. «Cinq jours plus tard, j’ai été brièvement malade», se souvient-elle. La sportive ne savait pas encore qu’elle avait contracté la Covid-19. Aujourd’hui, elle n’en a toujours pas l’absolue certitude. Mais cet épisode a été le début d’une période de souffrance qui n’a pas encore pris fin, près de dix mois après l’infection. Elle qui s’est…