La justice genevoise livre un verdict historique contre la corruption
Plus de sept ans après la perquisition de son ancien domicile à Genève, l’homme d’affaires franco-israélien Beny Steinmetz a été condamné vendredi dernier à cinq ans d’emprisonnement pour corruption et falsification de documents dans une affaire qui marque l’histoire et résonne au-delà du Palais de Justice de Genève. En raison des distanciations dues à la pandémie, les places étaient rares au dernier jour de ce procès qui aura duré deux semaines. Flanqué de ses avocats, le visage fermé, Beny Steinmetz, l’un des hommes d’affaires les plus riches d’Israël, avait pris position face au juge qui a parcouru durant deux heures et demie les faits saillants du dossier, avant de prononcer la sentence. Le condamné a semblé ébranlé à sa sortie du Tribunal correctionnel. «C’est une grande injustice», s’est-il exclamé devant les journalistes à l’heure du verdict. Me Marc Bonnant, son principal avocat, a déjà indiqué qu’il ferait appel. Le procès a porté sur les rôles que Beny Steinmetz et…