Le vote des étrangers et la preuve de l’intégration
Le passeport suisse doit-il être une condition pour se rendre aux urnes? Ce n’est pas le cas dans certains cantons et communes. D’autres – comme le Tessin – débattent actuellement pour savoir si cela est juste et si cela sera l’avenir du système démocratique suisse. Participer à la vie politique à l’endroit où l’on vit aide-t-il à se sentir membre de la communauté? Ou est-il nécessaire d’être déjà intégré pour avoir le droit de vote? Ces questions font penser à celle de l’œuf et de la poule, mais méritent d’être reposées de temps en temps – comme cela se fait en ce moment au Parlement cantonal tessinois. Ne serait-ce que parce que la Confédération elle-même encourage les personnes étrangères ou d’origine étrangère à s’intégrer, comme le prescrit l’article 53 de la Loi fédérale sur les étrangers et l’intégration. À tel point que le droit de vote et d’éligibilité fait partie des 34 indicateurs-clés qu’utilise l’Office fédéral de la statistique pour illustrer les progrès en matière…