Le Grec Kapodistrias, libérateur du joug ottoman (et bernois)
Alors qu’Athènes célèbre les 200 ans de la lutte pour la libération de la Grèce du joug ottoman, Lausanne honore sa principale figure: Ioannis Kapodistrias. Ancien ambassadeur suisse, Lorenzo Amberg explique pourquoi. Célébré comme père de l’indépendance en Grèce à l’occasion du déclenchement de la guerre de libération du pays balkanique il y a 200 ans, le comte Jean Antoine de Capo d’Istria (Ioannis Kapodistrias dans sa dénomination actuelle) fut auparavant un grand diplomate de la Russie, durant le règne d’Alexandre 1er . Une fonction qui l’amena à s’impliquer fortement en faveur de la souveraineté helvétique. La Confédération suisse lui doit sa première constitution, la reconnaissance internationale de sa neutralité et de ses frontières inchangées jusqu’à ce jour. Pourtant, il reste largement inconnu dans ce pays. Certes, les cantons de Genève et de Vaud ont fait de Kapodistrias leur citoyen d’honneur et Lausanne vient d’inaugurer l’Allée Ioannis-Kapodistrias à Ouchy. Mais…