Une expatriée suisse reverdit le désert alimentaire canadien
En pleine pandémie, Pamela Farrell a ouvert l’an dernier une organisation caritative offrant aux personnes dans le besoin de se nourrir sainement. Cette Suisse de l’étranger cherche désormais à faire connaître et étendre son modèle ailleurs dans le pays. En Amérique du Nord, les «Food Deserts», ou déserts alimentaires, sont nombreux. Il s’agit de lieux où la population n’a qu’un accès limité à une nourriture saine et abordable. Selon une définition admise, le supermarché le plus proche est à deux kilomètres de ces zones urbaines ou suburbaines et dans les régions rurales, à plus de 15 km. Ces espaces sont souvent inintéressants pour les chaînes de supermarché, étant en général habités par des personnes à faible revenu et limitées dans leur mobilité. Dans ces déserts alimentaires, la population a bien accès à la nourriture mais essentiellement à des aliments malsains et des produits finis ou transformés. C’est une des explications de l’épidémie d’obésité frappant États-Unis et Canada.