Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Le pays du cavalier seul ..

https://www.businesstravel.fr/l-industrie-suisse-reclame-la-liberte-de-voyager.html

es principaux acteurs de l’industrie suisse du voyage et du tourisme ont dévoilé une nouvelle campagne «Back in the Air» qui vise à permettre de voyager à nouveau…

L’initiative est soutenue par une cinquantaine d’entreprises et organisations, dont Easyjet Suisse, l’aéroport de Genève, TUI et Swiss International Airlines. Ces entreprises ont fait trois demandes importante au président suisse Guy Parmelin :

– une approche basée sur le risque :aucune restriction de voyage entre les pays présentant un risque similaire d’infection. La sécurité doit être assurée grâce à une vaste stratégie de vaccination et de test et trace.
– vaccination et tests :toute personne qui peut prouver qu’elle a été vaccinée, qu’elle s’est rétablie de Covid-19 ou qu’elle a été testée Covid-négatif doit être libre d’entrer, de sortir ou de voyager en Suisse. Un résultat de test antigénique négatif doit être considéré comme une preuve suffisante de l’absence d’infection au Covid.
– Enregistrements numériques : les résultats de vaccination, de récupération à la maladie et / ou des résultats négatifs au test Covid doivent être numérisés et doivent également être normalisés et reconnus au niveau international.

Les entreprises à l’initiative de la campagne « Back in the AIr » ont indiqué que les agences de voyages du pays avaient enregistré une baisse de 80% des réservations en raison de la pandémie, tandis que le nombre de passagers dans les aéroports suisses a chuté de 75%.

« Un secteur du transport aérien en bonne santé est essentiel pour la Suisse qui ne dispose pas de littoral et avec ses nombreuses entreprises internationales. Mais le système aérien suisse est complexe: il ne peut pas être remis en service rapidement en quelques jours, mais nécessite un délai plus long ainsi que des paramètres clairs et cohérents pour assurer son fonctionnement sûr et ordonné. Il st nécessaire pour l’économie suisse et la société suisse que les voyages puissent être planifiés en toute confiance. Les règles en constante évolution créent de l’incertitude et limitent considérablement la liberté de déplacement. C’est pourquoi, compte tenu des progrès réalisés dans la vaccination de la population suisse et de la prochaine saison touristique estivale, des solutions rapides sont désormais nécessaires pour offrir à l’économie suisse de nouvelles perspectives ».

Commentant l’initiative, le PDG suisse Dieter Vranckx a déclaré: « en tant que pays commercial et industriel et en tant que pays d’exportation, la Suisse compte sur des services de transport aérien performants. Les voyages doivent être à nouveau rendus possibles et planifiables – de manière responsable, avec une prise de conscience et une appréciation des risques associés, et en tenant dûment compte des concepts de protection requis ».

A ce jour la risque interdit l’entrée des citoyens français provenant de régions à risque élevé : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Ile-de-France, Normandie, Occitanie, Pays de la Loire et Corse.

Égarée, la Suisse décroche de l’Europe

Au frigo depuis des lustres, le dossier européen refait surface en Suisse. Pour François Cherix, l’heure n’est plus aux tergiversations et aux faux semblants. Le plaidoyer d’un Européen de toujours. Longtemps, la Suisse a su avec habileté suivre et ignorer l’organisation de son propre continent. Bénéficier du développement de l’Union européenne sans jamais la défendre, profiter de son marché sans jamais rejoindre le club, telles étaient les stratégies sinueuses et lucratives d’une Confédération qui savait se faufiler dans l’histoire. Aujourd’hui, ce numéro d’équilibrisme culturel et politique est compromis. Le grand théâtre du monde s’est modifié au point que cette posture d’acrobate ne paraît plus tenable. François Cherix est un écrivain vaudois engagé en politique comme membre fondateur du Nouveau mouvement européen Suisse (Nomes) créé en en 1998, suite au rejet de l’adhésion de la Suisse à l’Espace économique européen (EEE). Paru en mars, son dernier ouvrage porte sur « Le…

Une majorité de femmes au parlement neuchâtelois, une première en Suisse!

Depuis l’élection dimanche au parlement neuchâtelois, 58 femmes et 42 hommes représentent l’électorat cantonal. C’est une première dans l’histoire de la Suisse. Analyse de Claude Longchamp, politologue et historien. La révolution neuchâteloise n’était pas prévisible. En 2013, le parlement du canton ne comptait que 23% de femmes. En 2017, elles n’étaient que 34%. Des chiffres qui correspondent au mieux à la moyenne suisse. Contre toute attente, la représentation des femmes a désormais bondi de 24 points de pourcentage. Que se passe-t-il en Suisse et à Neuchâtel? Le nouveau record suisse Depuis 2019, les statistiques électorales en Suisse font état d’une nouvelle vague d’amélioration de la représentation des femmes en politique. Au niveau fédéral, les femmes n’ont jamais été aussi bien représentées au Parlement. Elles représentent actuellement 42% des membres de la Chambre basse du Parlement (Conseil national) et 26% des membres de la Chambre haute (Conseil des États). La…

Longtemps dans les limbes, le dossier européen s’impose à Berne

Stop ou encore? Les conjectures vont bon train dans les médias suisses à quelques jours de la visite du président de la Confédération à Bruxelles. Guy Parmelin doit rencontrer ce vendredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour clarifier la position de Berne sur l’accord-cadre entre la Suisse et L’Union européenne négocié en 2018. Comme le souligne le correspondant du Tages Anzeiger à Bruxelles, «Ursula von der Leyen tentera de savoir si le gouvernement suisse est toujours derrière l’accord-cadre. En aucun cas, Bruxelles n’assumera la responsabilité d’un éventuel échec. Ce ne sera qu’une décision de la Suisse. En cas d’échec, il n’y a pas de plan alternatif [du côté de Bruxelles]». «Le fait qu’Ursula von der Leyen ait tenu à maintenir ce rendez-vous montre une volonté de tendre la main à la Suisse», relève pour sa part Le Temps, ajoutant que la présidente de la Commission européenne «est prête à y mettre du sien pour ce qui ressemble à une opération…

Ca va chauffer

La tendance au réchauffement du pergélisol dans les Alpes suisses se poursuit et s’accentue. En de nombreux endroits, les températures mesurées au cours de l’année hydrologique 2019/2020 ont atteint des valeurs records.

C’est ce que montrent plus de 20 ans de mesures effectuées dans le cadre du réseau suisse d’observation du pergélisol PERMOS, a indiqué jeudi l’Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) dans un communiqué.

Les températures de l’air élevées de l’année hydrologique 2019/2020 ainsi que l’arrivée exceptionnellement précoce de la neige qui a isolé le sol du froid hivernal ont entraîné des conditions de pergélisol très chaudes dans toute la Suisse.

Les températures du sol mesurées à proximité de la surface en septembre 2020 ont été aussi élevées et, dans certains cas, supérieures à celles mesurées lors des précédents records de 2003, 2015 et 2018. Dans tous les forages du réseau PERMOS, ceci a également conduit à de nouvelles valeurs records de l’épaisseur de la couche du sol dite active qui dégèle chaque été.

En 2020, des profondeurs pouvant aller de près de 3 mètres (Flüela, GR) à 11 mètres (Schilthorn, BE) ont été observées, ce qui représente au Schilthorn, par exemple, une épaisseur deux fois plus importante qu’au début des mesures en 1998.

En profondeur aussi

Les chaudes conditions de surface ont également entrainé une augmentation des températures à 10 et 20 mètres de profondeur, qui ont dans certains cas excédé le record de 2015.

Après plus de 20 ans de mesures, une augmentation des températures du pergélisol est visible sur l’ensemble des sites du réseau PERMOS. Par exemple, au Stockhorn, près de Zermatt (VS), la température du pergélisol à 20 m de profondeur a augmenté d’environ 0,8°C en 20 ans, ce qui est comparable aux observations faites sur le glacier rocheux de Murtèl-Corvatsch en Haute-Engadine (+0,5°C/10 ans).

Le mouvement des glaciers rocheux (masses de débris rocheux et de glace en mouvement vers l’aval) est une observation indirecte de l’état du pergélisol, car leurs vitesses suivent la même évolution que celle des températures. En 2020, les glaciers rocheux ont connu une accélération significative avec une augmentation moyenne des vitesses de +21% par rapport à 2019.

Tout comme les températures du pergélisol, les vitesses des glaciers rocheux observées en 2020 sont égales, voire supérieures, au précédent record mesuré en 2015.

e réseau suisse d’observation du pergélisol PERMOS documente l’état et les changements du pergélisol dans les Alpes suisses depuis l’an 2000. Il s’appuie sur les compétences de six institutions de recherche: les Universités de Lausanne, Fribourg et Zurich, l’EPF de Zurich, la Haute école spécialisée de la Suisse italienne et l’Institut WSL pour l’étude de la neige et des avalanches SLF./ATS

  • https://www.tdg.ch/le-pergelisol-continue-de-se-rechauffer-dans-les-alpes-suisses-347640037422

Le programme immobilier le plus ambitieux depuis 30 ans

Le programme immobilier pénitentiaire, qui prévoit la création nette de 15 000 places de prison supplémentaires sur une période de 10 ans, est le plus important de ces trente dernières années

Le programme immobilier le plus ambitieux depuis 30 ansAfin d’accroître de 15 000 places la capacité actuelle, ce sont au total 18 000 places qui seront construites, permettant ainsi de fermer certains établissements qui ne sont plus adaptés.

C’est donc un effort de construction de 1 500 places nettes par an, contre 1 000 en moyenne annuelle entre 1988 et 2016, représentant un engagement financier de près de 2 milliards d’euros en autorisations d’engagement au cours de l’actuel quinquennat

 

Avions de combat: le F-35, une option risquée pour la Suisse?

L’appareil high-tech américain figure parmi les choix envisagés par la Confédération pour renouveler la flotte aérienne de l’armée suisse. À Washington toutefois, le F-35 enchaîne ces derniers mois les controverses. Ces déconvenues doivent-elles inquiéter la Suisse? Pour beaucoup, c’est la Ferrari des airs. Furtif, extrêmement sophistiqué, conçu pour exceller dans une large palette de missions, l’avion de combat américain Lockheed Martin F-35 Lightning II constituerait a priori le rêve de toute force aérienne. La Suisse ne fait pas exception: dans la foulée de la votation du 27 septembre 2020, Berne songerait sérieusement au puissant engin made in USA pour équiper les Forces aériennes helvétiques. De l’autre côté de l’Atlantique toutefois, le F-35 voit les critiques discrètement pleuvoir sur lui depuis le début de l’année. L’appareil accuserait de gros retards dans sa pleine mise en service, présenterait encore de nombreux défauts techniques et commencerait à témoigner de…