Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Les banques suisses s’engagent-elles vraiment pour l’environnement?

Alors que la forêt amazonienne joue un rôle essentiel dans l’équilibre du climat mondial, les banques suisses qui financent l’important secteur des matières premières commencent à réévaluer l’impact environnemental de leurs activités. En février, la banque française BNP Paribas, longtemps numéro un mondial du financement des matières premières, a annoncé durcir ses critères en la matière. Elle cesse d’investir dans des entreprises produisant ou commercialisant du bœuf ou du soja issus de terres défrichées en Amazonie. Cette décision a été prise quelques semaines après celles de Credit Suisse et du bancassureur néerlandais ING (dont le département «Trade Finance» se trouve à Genève) de se retirer du pétrole amazonien. Ces instituts ne financent plus les négociants qui achètent et vendent du pétrole provenant de la forêt tropicale en Équateur. L’appui des banques permet aux négociants d’acheter et de vendre de gros volumes de matières premières. Ces établissements financent le flux…

Une dette publique élevée empêche les taux d’intérêt d’augmenter

Reto Lipp, expert en économie pour la Radio Télévision Suisse alémanique, ne s’attend pas à une hausse prochaine des taux d’intérêt, que ce soit aux États-Unis ou en Europe. Il estime que la dette nationale est trop élevée pour cela. «La bourse a surmonté le coronavirus.» C’est ce qu’affirme Reto Lipp, expert en politique monétaire. Il travaille pour la Radio Télévision suisse alémanique (SRF) et est l’un des commentateurs économiques les plus influents du pays. La reprise du marché boursier a été «étonnamment rapide», remarque le spécialiste. L’indice boursier américain «S&P 500» est actuellement supérieur d’environ 17% par rapport à son niveau de mars dernier. Reto Lipp estime que ce résultat est possible grâce à la «structure économique intacte». Une structure économique intacte et des mesures d’aide gouvernementales soutiennent le marché boursier Ce n’est toutefois pas la seule explication à la forte hausse des indices boursiers. Les «programmes fiscaux complets» des…

Un artiste suisse derrière le portrait en verre de Kamala Harris

Sur les réseaux sociaux, l’image a fait le tour du monde. Un portrait géant de Kamala Harris taillé dans du verre a été installé temporairement sur le National Mall de Washington. L’auteur de cette œuvre d’art est l’artiste bernois Simon Berger. Menuisier de formation, Simon Berger se passionne pour le caractère indomptable du verre. L’artiste bernois a développé une technique unique: il frappe, brise et éclate ce matériau pour donner vie, en vingt minutes à peine, à des visages stupéfiants de réalisme. «À travers la destruction du verre j’essaie de créer quelque chose de beau. J’utilise un simple marteau de serrurier. C’est un peu comme si j’utilisais un pinceau avec de la peinture blanche», explique-t-il. L’été dernier, c’est lui qui a sculpté des visages féminins sur les abribus du centre-ville de Genève. Son art avait d’ailleurs été pris par erreur pour du vandalisme par les transports publics genevois. Mais son dernier coup d’éclat, c’est un portrait géant de Kamala Harris…