Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Un Suisse au Nicaragua: Yanick Iseli arrive dans son nouveau pays

Yanick Iseli vit depuis maintenant un mois au Nicaragua. Voyons comment se passent ses premiers jours sur place et jetons un œil à la question budgétaire. «C’était probablement la première fois que je voyais mon père pleurer.» Il y a quatre semaines, Yanick Iseli se trouvait à l’aéroport de Zurich. Cela lui paraît une éternité, tant de choses se sont passées depuis. Aujourd’hui, le trentenaire se trouve à plus de 9 000 kilomètres de là, dans sa nouvelle maison, et sourit à la caméra de son téléphone portable. Il se sert des appels vidéo et applications de messagerie pour informer sa famille et ses amis sur son nouveau chez lui. Et s’enthousiasme: «Il est midi et il fait 28 degrés dehors. La saison sèche de quatre mois vient de se terminer et celle des pluies va doucement commencer. Les plantes sont heureuses!» Série: avec Yanick Iseli au Nicaragua Cet article fait partie d’une série sur l’émigration. Swissinfo accompagne le Suisse Yanick Iseli dans son aventure au Nicaragua et…

L’école déclare la guerre au harcèlement

En Suisse, environ un enfant sur dix est harcelé durant sa scolarité. Derrière ces chiffres se cache une souffrance qui mène parfois au suicide. Les écoles tentent d’agir sur les dynamiques de groupe pour lutter contre ce phénomène. C’est le cas de l’Institut International de Lancy à Genève qui s’appuie sur une méthode finlandaise. «Les harceleurs ne sont pas méchants. Ils luttent parfois eux-mêmes contre quelque chose», partage un élève. Sa classe de 6e de l’institut International de Lancy à Genève vient de participer à un jeu de rôle, dont le but est de prévenir le harcèlement scolaire. Les enfants de 12 ans ont pu se glisser dans la peau de l’élève brimé par ses camarades, dans celle du harceleur ou encore endosser le rôle des témoins silencieux, ceux qui n’ont pas le courage d’intervenir pour aider la victime. «Lorsqu’on est harceleur, on se sent en position de pouvoir», remarque une autre écolière. À l’issue de l’expérience, les enfants partagent leurs sentiments et leurs…

La Suisse joue gros dans ses négociations avec l’UE

On pourrait qualifier ça de Swissexit: le gouvernement suisse a décidé de ne pas ratifier l’accord-cadre avec l’UE. C’est un dangereux jeu d’équilibriste, dont la Suisse pourrait aussi sortir perdante. La Suisse ne veut pas adhérer à l’UE, comme l’ont déjà clairement montré différentes votations populaires. Au lieu de cela, le gouvernement s’appuie sur les accords bilatéraux qui garantissent à la Suisse l’accès au marché intérieur européen. Cependant, l’UE ne souhaite poursuivre sur cette voie bilatérale que si les questions institutionnelles sont clarifiées dans un accord-cadre. Après sept ans, le gouvernement suisse a toutefois décidé de rompre les négociations. En Suisse, la résistance politique interne à l’accord était en effet forte. À première vue, la Suisse n’a pas grand-chose à perdre: si tout reste inchangé, elle peut continuer à avoir accès au marché intérieur de l’UE tout en conservant sa souveraineté. Mais en y regardant de plus près, il apparaît clairement que…