Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Suspense autour de l’initiative anti-burqa

Interdiction de se dissimuler le visage, identité électronique et accord de libre-échange avec l’Indonésie: les Suisses votent dimanche sur trois objets. Alors que la plupart des pays voisins ont déjà interdit la burqa et le niqab, la Confédération surprendrait si le peuple finissait par rejeter l’initiative de la droite conservatrice. Le comité d’Egerkingen, qui a convaincu les Suisses d’interdire la construction de minarets, parviendra-t-il dimanche à les persuader de bannir la burqa et le niqab? Si le dernier sondage de la SSR, réalisé par l’institut gfs.bern, a révélé une légère tendance vers un refus de l’initiative «Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage», le suspense reste de mise quant à l’issue du scrutin. Avec son texte, le comité d’initiative, composé de nombreux élus de l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice), souhaite interdire le port de la burqa ou du niqab, ainsi que d’autres formes non religieuses de dissimulation du visage. Les…

La paix syrienne introuvable à Astana ou comment éterniser le conflit en Syrie

L’avenir de la Syrie dépend autant de la recherche d’un compromis constitutionnel sous l’égide des Nations Unies à Genève que de la création des conditions politiques nécessaires à l’emergence d’un partage de pouvoir, estime Souhail Belhadj, spécialiste de la géopolitique du Moyen-Orient. Les pourparlers de paix d’Astana au Khazakstan qui visent à trouver une solution pacifique au conflit syrien sont «prometteurs», déclarait en 2017 l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, au Conseil de sécurité à New York. Mais «prometteurs» signifie également «celui ou celle qui promet légèrement, ou sans intention de tenir sa promesse». Effectivement, le 15e round des pourparlers syriens qui a eu lieu les 16-17 février 2021, cette fois-ci à Sotchi, en Russie, au lieu d’Astana, ne tient toujours pas ses promesses. En dépit des déclarations consensuelles de ses trois parrains, Russie-Iran-Turquie, le processus d’Astana ne fait qu’éterniser le conflit syrien au lieu…

Amis de l’UE, pardonnez-nous

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Et on ne dira rien sur le nombre de citoyens UE à Cologny…

Suisse : une commune trop riche baisse ses impôts

Suisse : une commune trop riche baisse ses impôts

Comme elle dispose de « plus d’argent qu’elle n’en a besoin », la commune suisse de va diminuer ses impôts locaux.

C’est le rêve de nombreux contribuables. En Suisse, la commune de Cologny a annoncé une baisse de ses impôts locaux en 2021, relate La Tribune de Genève. Il faut dire que depuis deux ans, la commune enchaîne les bonnes surprises. En 2019, l’arrivée d’un riche contribuable avait déjà bien rempli les caisses. Au lieu de 26,5 millions de francs suisses de revenus fiscaux attendus (soit 24,07 millions d’euros), la ville de 5.000 habitants située sur les bords du lac Léman, avait touché plus de 39 millions (35,43 millions d’euros). Encore mieux, l’an passé, elle a encaissé plus de 60 millions de francs suisses (54,5 millions d’euros) alors qu’elle en espérait 27 millions (24,52 millions d’euros)

« Une commune ne peut pas prélever plus d’argent qu’elle n’en a besoin », a expliqué au quotidien francophone Catherine Pahnke, conseillère administrative chargée des Finances de Cologny. Et d’ajouter que les conseillers municipaux ont estimé que le taux de centime devait être lié au coût des prestations à délivrer. 

Atrocités au Liberia: un exemple finlandais pour les juges suisses

Plus de cinq ans après son arrestation, un ancien chef rebelle libérien est actuellement jugé en Suisse pour de présumés crimes de guerre. En Finlande, un tribunal fait mieux et vite dans une procédure similaire. Au tournant du siècle, la Sierra Leone, puis le Liberia et ont été ravagés par des guerres intestines et connectées, alimentées par le contrôle des ressources minières de la région. Elles ont causé des centaines de milliers de morts, des millions de personnes déplacées et des actes de violence extrême tels que la mutilation de civils, le viol systématique, le cannibalisme, l’enlèvement d’enfants et leur embrigadement comme soldats. En l’absence de justice locale pour les victimes de ces crimes de guerre, des ONG les ont aidées à porter des affaires devant les tribunaux d’autres pays – dont la Suisse, la France, la Finlande et la Belgique – en vertu du principe de compétence universelle. Les affaires suisse et finlandaise ont été menées par une ONG suisse basée à Genève…