Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Voter sans la barrière du handicap, c’est désormais possible à Genève

Le 7 mars, les personnes atteintes de grave handicap mental pourront voter pour la première fois dans le canton de Genève. C’est le cas de Sébastien Martone, autiste de 25 ans, qui se réjouit de ce pas important vers davantage d’inclusion. Sébastien Martone ne sait toujours pas par où commencer avec le matériel de vote étalé devant lui sur la table du salon. Pour cet autiste de Chêne-Bougeries, voter ou élire sont des notions trop abstraites. D’ailleurs, jusqu’à récemment, ce n’était pas du tout un sujet de préoccupation pour lui, car Sébastien Martone, comme les autres personnes sous curatelle de portée générale étaient de toute façon exclues du droit de vote, comme cela est toujours le cas au niveau fédéral. Mais désormais, ce droit leur est accordé dans le canton de Genève, comme le peuple en a décidé en novembre 2020 (par 75% des voix). Quelque 1200 personnes pourront ainsi exercer leurs droits civiques pour la première fois – même si ce n’est qu’aux niveaux communal et…

Affaire [I]Sarah Halimi[/I] : l’avocate générale demande le rejet du pourvoi

L’avocate générale a conclu, mercredi 3 mars, au rejet du pourvoi des parties civiles dans l’affaire dite « Halimi », estimant que la chambre de l’Instruction, en déclarant le mis en cause irresponsable, n’a pas commis d’erreur de droit. Elle est revenue sur la question complexe de la consommation de drogue et du discernement. La décision sera rendue le 14 avril.

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Les limites à l’accès aux informations en matière environnementale

Saisi d’un litige relatif à la communication de documents administratifs portant sur la création d’une zone d’aménagement concertée (ZAC) par des particuliers expropriés de leur exploitation agricole, le Conseil d’État précise les règles en matière d’accès aux documents administratifs notamment aux informations en matière d’environnement.

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Précisions sur l’incidence d’un plan de cession et de la rupture de plusieurs activités dans le cadre d’une rupture brutale de relation commerciale établie

La Cour de cassation à ici l’occasion de rappeler que l’entreprise qui s’estime victime d’une rupture brutale de relation commerciale établie ne peut pas se prévaloir de la relation qu’elle avait nouée antérieurement à un plan de cession si l’entreprise cessionnaire n’a pas entendu reprendre l’activité litigieuse dans des conditions similaires. Elle peut en revanche solliciter des juges du fond qu’ils analysent le caractère suffisant de l’ensemble des préavis lorsqu’il a été constaté que plusieurs activités ont été rompues selon des préavis différents.

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