Articles 16 et 16-1 de l’ordonnance n° 2020-303 du 25 mars 2020 – 02/03/2021
Non lieu à renvoi
Avocat à la Cour d'appel de Paris
Avocat à la Cour d'appel de Paris
Meyer Burger prend un nouveau départ et entrevoit une deuxième chance pour l’industrie solaire européenne. Le directeur de l’entreprise suisse, Gunter Erfurt, est convaincu qu’il est possible de faire concurrence à la Chine en fabriquant des produits durables. L’entreprise suisse Meyer Burger adopte une nouvelle stratégie: au lieu de produire des machines destinées à l’industrie photovoltaïque, elle va fabriquer et vendre elle-même des cellules et modules solaires. Elle est en train d’équiper ses usines en Allemagne de l’Est pour achever sa conversion. Tout se passe comme prévu et la production devrait commencer au plus tard au mois de juin, affirme le directeur de la société, Gunter Erfurt. C’est ici, dans l’ancienne «Solar Valley» entre Berlin et Leipzig, que l’industrie photovoltaïque allemande a entamé sa marche vers le succès, il y a presque vingt ans. Cette belle histoire s’est effondrée en 2012, lorsque la concurrence chinoise a progressivement mis à genoux les entreprises…
La loi de programmation et de réforme pour la justice (LPJ) du 23 mars 2019 et l’ordonnance du 11 septembre 2019 ont entraîné une évolution de la justice pénale des mineurs. En instaurant la procédure de mise à l’épreuve éducative, ces textes ont généralisé la césure du procès pénal. Interview de David GORECKI, magistrat au ministère de la Justice.
Ecouter l’interview (durée 3′ 39″) :
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David GORECKI (DG) : Actuellement, l’ordonnance du 2 février 1945 prévoit que le mineur ayant commis un délit ou une contravention de 5ème classe est le plus souvent mis en examen par le juge des enfants. Celui-ci peut ordonner, jusqu’à l’audience de jugement, soit des mesures éducatives (comme, par exemple, une mesure de réparation) soit des mesures de sûreté (comme, par exemple, un contrôle judiciaire).
La difficulté est que ce cadre juridique a été modifié à de très nombreuses reprises, près de 40 fois. C’est presque 90% du texte original qui a été réécrit. Cela a conduit à sa complexification et à une perte de cohérence.
Par ailleurs, les délais de jugement sont très longs : en moyenne 17 mois pour qu’un mineur soit jugé à partir de l’engagement des poursuites par le parquet, délai qui est passé à 20 mois depuis la crise sanitaire. Ces délais rendent le suivi éducatif très difficile et le mineur, comme sa famille, les professionnels qui interviennent ou encore la victime, n’ont plus de visibilité sur la procédure.
(DG) : Ce texte a habilité le Gouvernement à réformer par voie d’ordonnance les dispositions relatives à la justice pénale des mineurs. Les objectifs étaient de simplifier la procédure pénale, d’accélérer le jugement pour qu’il soit statué rapidement sur leur culpabilité, de renforcer leur prise en charge par des mesures probatoires adaptées et efficaces et d’améliorer la prise en compte des victimes. L’ordonnance a été publiée le 13 septembre 2019. Le projet de loi de ratification de cette ordonnance a été voté par le Parlement.
Si ce texte refond la procédure pénale applicable aux mineurs, je précise que cette refonte est réalisée dans le respect des grands principes de la justice des mineurs. Il s’agit d’assurer une meilleure lisibilité de la procédure, et cela de deux façons : d’abord en réunissant au sein d’un même code l’ensemble des textes relatifs aux mineurs ; ensuite, en généralisant une procédure en deux temps permettant au mineur d’être confronté plus rapidement à sa responsabilité pénale.
(DG) : Cette nouvelle procédure en deux temps, que l’on nomme procédure de mise à l’épreuve éducative, vise d’abord à établir la culpabilité du mineur puis, après une phase de suivi et d’accompagnement éducatif, à définir sa sanction.
Dans un premier temps, il y a une audience d’examen de la culpabilité du mineur. Cette audience doit intervenir dans un délai maximum de 3 mois suivant la convocation du mineur. Ainsi, le mineur est rapidement confronté à sa responsabilité pénale et la victime peut, dès cette première étape, demandée à être indemnisée.
Puis il y a une période de mise à l’épreuve éducative d’une durée de 6 à 9 mois au cours de laquelle le mineur est suivi au plan éducatif et/ou fait l’objet d’une mesure de sûreté. A l’issue de cette période, il y a une audience à laquelle comparaît de nouveau le mineur, audience au cours de laquelle la sanction sera prononcée. Le temps judiciaire est donc plus rythmé et réactif et le temps éducatif préservé.
Il faut préciser que cette nouvelle procédure en deux temps ne s’appliquera que pour les poursuites engagées à compter du 30 septembre 2021, date d’entrée en vigueur du Code de la justice pénale des mineurs.
Interview réalisée par le Ministère de la Justice – SG – DICOM – Damien ARNAUD
Le juge judiciaire dispose par principe d’une compétence pour connaître d’un litige né de l’exécution d’un marché de travaux publics lorsqu’il oppose des parties liées par un contrat de droit privé. Toutefois, si la responsabilité recherchée est quasi-délictuelle, le juge administratif est alors compétent pour en connaître.
L’activité principale de comptabilité exercée par l’expert-comptable n’est pas une relation commerciale ouvrant droit à indemnité pour rupture brutale de la relation commerciale établie. Les activités complémentaires (d’ordre juridique, administratif, statistique, etc.) peuvent recevoir une telle qualification à condition que soient démontrés, lorsque la loi l’exige, leur caractère accessoire à l’activité de comptabilité et, en toute hypothèse, leur nature commerciale.
Sur quelle cimaise de musée finira La Bergère rentrant ses moutons ? Volée en 1941 en France par les nazis, elle a été léguée en 2000 par un couple de collectionneurs à la Fondation de l’université d’Oklahoma. La fille du propriétaire spolié demande à la justice française sa restitution pour en faire au don au Musée d’Orsay. Le juge des référés se prononcera le 2 juin.