Articles 132-21, alinéa 2 et 702-1, alinéa 1 du code de procédure pénale – 22/03/2021
Pourvoi c. déc. cour d’appel de Paris du 4 novembre 2020
Avocat à la Cour d'appel de Paris
Avocat à la Cour d'appel de Paris
Pourvoi c. déc. cour d’appel de Paris du 4 novembre 2020
Tribunal judiciaire de Thionville, 22 mars 2021
Pourvoi c. déc. Cour d’appel de Besançon du 6 octobre 2020
Tribunal de police de Limoges, 24 février 2021
Destinée à aider à faire son choix lors d’élections, la plateforme en ligne Smartvote est bien connue en Suisse. Un groupe de Tibétains de Suisse a utilisé cet outil pour dynamiser les élections de la diaspora tibétaine en exil. Avec succès. Palmo Brunner a accompli bien une année de volontariat pour les élections de la communauté des Tibétains en exil, ce printemps. «Ces élections présidentielles et législatives étaient très importantes. En effet, ce n’était que la troisième élection depuis que Sa Sainteté le Dalaï-Lama a remis sa responsabilité politique à une direction élue en 2011 dans le cadre de la démocratisation», explique cette Tibéto-Suisse de 33 ans. L’engagement politique de cette politologue de formation ne concerne pas un parti ou un candidat, mais la formation de l’opinion elle-même. En collaboration avec une équipe de Suisse, d’Amérique du Nord et d’Inde, la jeune femme a fondé l’association Project Democracy et adapté une invention suisse: Smartvote. Cet outil…
Pourvoi c. déc. Cour d’appel d’Aix-en-Provence du 3 février 2021
Pourvoi c. déc. Cour d’appel de Poitiers du 9 décembre 2020
Pourvoi c. déc. cour d’appel de Paris du 18 septembre 2020
Le 25 mai 2021, les députés ont adopté en première lecture le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire. Retrouvez les mesures clés du texte.
Restaurer la confiance, c’est mieux faire connaître et comprendre le fonctionnement de la justice en rapprochant l’institution judiciaire des citoyens. C’est aussi renforcer leurs droits, spécialement lorsqu’ils sont confrontés à la justice pénale et mieux préparer la réinsertion des détenus pour éviter la récidive. Enfin, c’est s’assurer de la qualité de la relation que les citoyens ont avec celles et ceux qui les accompagnent dans leurs démarches juridiques. Tels sont les objectifs poursuivis par le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire. Le 25 mai 2021, celui-ci a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale. En voici les mesures clés.
La loi pour la confiance dans l’institution judiciaire prévoit un nouveau régime d’autorisation d’enregistrement et de diffusion des audiences pour mieux informer les citoyens sur le fonctionnement du service public de la justice. L’équilibre avec les principes fondamentaux de présomption d’innocence, de droit à l’oubli, de respect de la vie privée, de bonne administration de la Justice ou de sérénité des débats est préservé.
« Je veux que la justice soit filmée pour que l’on en voit justement la réalité, la quotidienneté, l’âpreté. Je veux tout sauf du trash : je veux de la pédagogie. » Éric Dupond-Moretti
Le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire vise à renforcer les droits des citoyens en améliorant le déroulement des procédures pénales. Il prévoit d’encadrer la durée des enquêtes préliminaires et de les rendre plus contradictoires, d’améliorer la protection du secret de la défense, de revoir l’organisation des assises et une nouvelle organisation en matière de traitement des crimes sériels.
« Depuis trop longtemps, le fossé entre nos concitoyens et la justice se creuse. Cette proposition de loi est le fruit d’une longue réflexion que j’ai menée à la lumière de mes trente-six années de barreau » Éric Dupond-Moretti
Restaurer la confiance dans l’institution judiciaire implique de mieux préparer la réinsertion des détenus et de redonner du sens à la peine. Le projet de loi prévoit la création d’un statut du travailleur détenu, la suppression des crédits automatiques de réduction de peines, une évolution des modalités de la libération sous contrainte, une limitation dans le temps de la détention provisoire correctionnelle et enfin la création d’un code pénitentiaire.
« Restaurer la confiance, c’est également redonner du sens à la peine d’emprisonnement et prévenir ainsi plus efficacement la récidive. » Éric Dupond-Moretti
Pour renforcer la confiance dans l’action des professionnels du droit, il est essentiel de s’assurer de la qualité et de l’exemplarité de la relation que nos concitoyens ont avec les professionnels qui les accompagnent dans leurs démarches juridiques. La réforme a pour objectif de permettre une meilleure réponse lorsqu’un officier ministériel ou un avocat manque à ses obligations déontologiques. Elle prévoit d’encadrer le traitement des réclamations des usagers et de simplifier l’organisation de la surveillance et de l’action disciplinaires.
« Les professionnels du droit sont souvent la porte d’entrée que les justiciables empruntent pour accéder à l’institution. Il est important que les justiciables sachent qu’en cas de difficultés avec eux, des recours sont possibles et que ceux-ci soient simplifiés. » Éric Dupond-Moretti
14 avril 2021: présentation en conseil des ministres et dépôt au Parlement25 mai 2021 : adoption en 1re lecture par l’Assemblée nationaleSeptembre 2021 : examen au Sénat