Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

La cigarette électronique devient un produit du tabac comme un autre

La Suisse s’aligne sur l’Union européenne et édicte de nouvelles règles pour les e-cigarettes, désormais considérées comme des produits du tabac. Ce qui ne l’empêchera pas de rester le pays d’Europe où la cigarette est la moins régulée. Vente interdite aux moins de 18 ans, consommation prohibée dans les espaces fermés accessibles au public et limitation de la publicité: la cigarette électronique, avec ou sans nicotine, sera soumise aux mêmes exigences que la cigarette classique. Le Parlement suisse est actuellement en train d’examiner la nouvelle Loi sur les produits du tabac et a souhaité y inclure toutes les alternatives disponibles sur le marché: e-cigarette, tabac à chauffer et snus. Les deux Chambres ont encore d’importantes divergences à régler avant d’entériner le projet, mais elles ont déjà rejeté toutes les tentatives d’exclure la cigarette électroniques de ces nouvelles contraintes. Elles ont ainsi suivi l’Union européenne, qui a édicté en 2014 une série d’exigences…

Présidence du CSE : la délégation à un salarié mis à disposition est possible

L’employeur peut déléguer cette attribution qui lui incombe légalement, à la condition que la personne assurant la présidence par délégation de l’employeur ait la qualité et le pouvoir nécessaires à l’information et à la consultation de l’institution représentative du personnel, de nature à permettre l’exercice effectif des prérogatives de celle-ci, peu important que le délégataire soit mis à disposition de l’employeur par une autre entreprise.

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Equipes de sécurité pénitentiaire : une formation d’adaptation

Une formation d’adaptation a été organisée à l’attention de 9 surveillants, un premier surveillant et trois officiers du CP de St Denis de la Réunion qui vont composer l’équipe de sécurité pénitentiaire de cet établissement. Ils seront chargés d’assurer la sécurité périmétrique de l’établissement et d’intervenir en cas d’incident en détention. Ils pourront également se charger des transferts des détenus que ce soit vers le tribunal ou l’hôpital.

Pour mener ces missions, ils sont armés, contrairement aux surveillants en coursive. Le tir et l’usage de l’arme à poing était ainsi un des modules de la formation organisée par le pôle interrégional de formation Océan Indien. Au menu également : doctrine, techniques opérationnelles, sécurité intérieure. Malgré la situation sanitaire, la formation a pu se tenir entre juillet et novembre : « nous avons respecté le calendrier et atteint nos objectifs » se réjouit le major Olivier Polard, Instructeur Sécurité Pénitentiaire.

Cette spécialité est ouverte sans condition d’ancienneté.

«Nous devons sanctionner de manière plus cohérente ceux qui enfreignent les règles»

De nombreuses stations de ski resteront fermées pendant la période des Fêtes, dans les pays voisins de la Suisse. Mais en terres helvétiques la saison a déjà commencé. Comment le pays fait-il face à la pression extérieure? Et quel genre de saison hivernale nous attend? Entretien avec Hans Wicki, sénateur et président des Remontées Mécaniques Suisses. La Suisse étonne les pays voisins: alors que l’Allemagne, par exemple, a décrété le week-end dernier un nouveau confinement, de nombreuses stations de ski suisses ont lancé la saison ces derniers jours. Et ce, malgré le nombre encore élevé de cas – aucun pays voisin ne compte autant de nouvelles infections au coronavirus par habitant que la Suisse. Pendant ce temps, l’Italie et la France font pression pour que les stations de ski ferment dans toute l’Union européenne. Markus Söder, le ministre-président de Bavière, la région allemande qui abrite les plus importants domaines skiables du pays, préconise lui aussi une ligne stricte.

La crise, l’occasion d’améliorer le frein à l’endettement?

La Suisse se distingue au niveau international par la faiblesse de sa dette, obtenue grâce à l’introduction du frein à l’endettement. Un mécanisme qui se retrouve au cœur du débat à l’heure du bilan financier de cette première année de pandémie. En 2017, la dette de la Suisse ne s’élevait qu’à 29% de son produit intérieur brut (PIB), l’un des taux les plus bas d’Europe. Ce bon résultat, la Confédération le doit au mécanisme du frein à l’endettement, entré en vigueur en 2003 après avoir été accepté par le peuple à près de 85%. Le principe est simple: sur l’ensemble d’un cycle conjoncturel, le montant total des dépenses ne doit pas dépasser le montant total des recettes. Les comptes peuvent être parfois positifs, parfois négatifs, mais ils doivent s’équilibrer sur plusieurs années. La crise provoquée par la pandémie de coronavirus vient mettre son grain de sable dans ces rouages bien huilés et relancer le débat sur une éventuelle adaptation du frein à l’endettement. Avec près de…

Covid-19 : outils et informations

Dans le cadre du second confinement, quelles sont les consignes et les recommandations pour les établissements et les services de la protection judiciaire de la jeunesse (service public et secteur associatif habilité) ? Voici les documents et les liens utiles, dont la liste est susceptible d’évoluer et qui seront mis à jour régulièrement.

Attention : L’ensemble des consignes mentionnées dans les documents peut évoluer en fonction des décisions du gouvernement.

 

Covid-19 : outils et informationsAttestation de déplacements professionnels

Attention : Pour les agents de la fonction publique, la production de la carte professionnelle suffit.

L’intégralité des justificatifs (attestation de déplacement dérogatoire, attestation de déplacement scolaire, attestation de déplacement dans le cadre de la prise en charge judiciaire…) sont disponibles sur le site du ministère de l’intérieur

 

Organisation
et aussi
Aspects juridiques
Le télétravail
Boîte à outils « Communication »
Liens et contacts utiles

 

Modification du droit de vote des personnes détenues

La loi de programmation et de réforme pour la Justice (LPJ) du 23 mars 2019 a entraîné une évolution du droit de vote des personnes détenues. Les explications de Roxanne Ducreux, référente nationale citoyenneté au sein de la Direction de l’Administration pénitentiaire du ministère de la Justice

Ecoutez l’interview  : (durée 3′ 01″)

MEDIA

Crédits photo : Caroline Montagné/MJ/DICOMComment cela se passait-il avant la loi de programmation justice ?

Roxanne Ducreux (RD)  : Jusqu’à la fin de l’année 2020, les personnes détenues disposent de deux modalités de vote : la procuration électorale et la permission de sortir pour aller voter à l’urne. En pratique, le taux de participation électorale des personnes détenues est extrêmement faible. Par exemple, lors des dernières élections présidentielles, le taux de participation était seulement de 2 %. 

En effet, s’agissant des procurations électorales, ce qui explique qu’elles soient très peu utilisées est qu’il faut que la personne détenue connaisse une personne inscrite sur la même liste électorale qu’elle afin que cette personne puisse voter à sa place. Cela est rarement le cas.

Quant aux permissions de sortir, qui répondent à des conditions légales très strictes, peu de personnes détenues peuvent en bénéficier.

C’est pour cela que le Président de la République s’est engagé, lors de son discours à l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire, en mars 2018, à faciliter l’exercice du droit de vote des personnes détenues.

 

Qu’est-ce que la loi de programmation justice a changé ?

(RD)  : Ce texte a prévu d’expérimenter une troisième modalité de vote : le vote par correspondance.

Lors des élections européennes de 2019, les personnes détenues ont ainsi pu voter au sein de leur établissement pénitentiaire. Ce dispositif de vote par correspondance a été un succès puisqu’il a permis d’augmenter à 8 % la participation électorale des personnes détenues. Néanmoins, en pratique, 40 % des personnes ayant opté pour le vote par correspondance n’ont pu voter car elles n’étaient pas inscrites sur une liste électorale.

 

Comment cela se passera-t-il demain ?

(RD)  : Après la loi de programmation et de réforme pour la justice du 23 mars 2019, la loi Engagement et Proximité, votée fin 2019, a encore modifié le droit de vote des personnes détenues.

Désormais, les personnes détenues seront inscrites sur une liste électorale en détention si elles l’acceptent car l’inscription sur une liste électorale est une démarche volontaire. Par ailleurs, le vote par correspondance s’ajoute aux deux modalités traditionnelles (procuration électorale et permission de sortir pour aller voter à l’urne). Enfin, l’obligation, pour réaliser une procuration, d’être inscrit sur la même liste électorale sera supprimée en 2022.

L’idée à retenir est que tout est mis en œuvre pour faciliter l’exercice du droit de vote des personnes détenues car il participe à leur insertion et à leur réinsertion en tant que citoyen.

Interview réalisée par le Ministère de la Justice – SG – DICOM – Damien ARNAUD

 

En savoir plus sur la loi du 23 mars 2019 :

 

La dématérialisation des procédures pénales

La procédure dématérialisée pour les petits litiges civils

Les nouvelles règles du divorce

La nouvelle procédure sans audience

De nouvelles règles pour les majeurs protégés

De nouvelles règles pour l’assignation à résidence sous surveillance électronique

Les modes alternatifs de règlement des litiges