Cabinet Philippe ALLIAUME
Avocat à la Cour d'appel de Paris
Elle a yodlé sur les routes du jazz et rêve d’étourdir la Suisse
Gabriela Martina a appris le yodel chez elle, au plus profond de la campagne helvétique. C’est ensuite à l’étranger qu’elle a développé sa pratique du chant et son répertoire salués par moult éloges, aux États-Unis d’abord, aux Pays-Bas dorénavant. Il lui reste à conquérir le cœur de la Suisse, son pays. Son récent clip «Homage to Grämlis» suggère ce que seraient peut-être les premières scènes d’une version actualisée de Heidi, produit culturel suisse d’exportation par excellence, mythique ou quasi. Le paysage montagnard en arrière-plan d’un pâturage verdoyant n’a pourtant rien d’artificiel. Gabriela Martina a grandi dans une ferme proche de Lucerne, en Suisse centrale, au cœur de la campagne. Son âme pétrie de culture populaire, elle l’a embarquée avec elle à Boston (États-Unis) pour s’inscrire au fameux Berklee College of Music. L’endroit idéal pour fusionner traditions de son pays – le yodle avant tout -, musiques expérimentales et jazz. Après treize ans aux USA, plusieurs prix …
Elle a yodlé sur les routes du jazz et rêve d’étourdir la Suisse
Gabriela Martina a appris le yodel chez elle, au plus profond de la campagne helvétique. C’est ensuite à l’étranger qu’elle a développé sa pratique du chant et son répertoire salués par moult éloges, aux États-Unis d’abord, aux Pays-Bas dorénavant. Il lui reste à conquérir le cœur de la Suisse, son pays. Son récent clip «Homage to Grämlis» suggère ce que seraient peut-être les premières scènes d’une version actualisée de Heidi, produit culturel suisse d’exportation par excellence, mythique ou quasi. Le paysage montagnard en arrière-plan d’un pâturage verdoyant n’a pourtant rien d’artificiel. Gabriela Martina a grandi dans une ferme proche de Lucerne, en Suisse centrale, au cœur de la campagne. Son âme pétrie de culture populaire, elle l’a embarquée avec elle à Boston (États-Unis) pour s’inscrire au fameux Berklee College of Music. L’endroit idéal pour fusionner traditions de son pays – le yodle avant tout -, musiques expérimentales et jazz. Après treize ans aux USA, plusieurs…
Les cantons ne sont pas tous contre le principe de la négociation avec l’UE
M%ais ne prennent aucun engagement sur le résultat
Un vecteur énergétique issu des marais
Le risque de pénurie énergétique n’est pas nouveau en Suisse. À plusieurs reprises, la demande en énergie a été plus élevée que l’offre. De nos jours, une source d’énergie qui fut régulièrement utilisée par le passé, surtout en temps de crise, est interdite: il s’agit de la tourbe. swissinfo.ch publie régulièrement d’autres articles tirés du blog du Musée national suisse consacré à des sujets historiques. Ces articles sont toujours disponibles en allemand et généralement aussi en français et en anglais. L’histoire du tourbage commença en Suisse vers la fin du XVIIe siècle avec la surexploitation des forêts locales, la pénurie de bois qui en découla et l’augmentation de la population. L’extraction du combustible dans les tourbières démarra donc relativement tard, notamment en comparaison avec le nord de l’Allemagne et la Hollande. Composée de débris végétaux fossilisés, la tourbe constitue une étape intermédiaire à la formation de charbon. Une fois séchée, elle possède un pouvoir …
Un vecteur énergétique issu des marais
Le risque de pénurie énergétique n’est pas nouveau en Suisse. À plusieurs reprises, la demande en énergie a été plus élevée que l’offre. De nos jours, une source d’énergie qui fut régulièrement utilisée par le passé, surtout en temps de crise, est interdite: il s’agit de la tourbe. swissinfo.ch publie régulièrement d’autres articles tirés du blog du Musée national suisse consacré à des sujets historiques. Ces articles sont toujours disponibles en allemand et généralement aussi en français et en anglais. L’histoire du tourbage commença en Suisse vers la fin du XVIIe siècle avec la surexploitation des forêts locales, la pénurie de bois qui en découla et l’augmentation de la population. L’extraction du combustible dans les tourbières démarra donc relativement tard, notamment en comparaison avec le nord de l’Allemagne et la Hollande. Composée de débris végétaux fossilisés, la tourbe constitue une étape intermédiaire à la formation de charbon. Une fois séchée, elle possède un pouvoir…
«Pour beaucoup, signer en faveur de Boris Nadejdine était le premier acte politique de leur vie»
À l’instar de ce qui se fait en Russie et dans d’autres pays, Oleg Nenashev a organisé en Suisse une récolte de signatures parmi les Russes critiques face à Vladimir Poutine. Il s’agit d’une action de soutien en faveur de Boris Nadejdine, candidat de l’opposition lors de la prochaine élection présidentielle russe. Les Russes se rendent aux urnes du 15 au 17 mars pour le premier tour de l’élection présidentielle, mais on ne peut pas parler de véritable élection. La réélection de Vladimir Poutine est en effet considérée comme acquise. Malgré cela, la signature de soutien à Boris Nadejdine est devenue un phénomène à travers lequel les Russes expriment leur mécontentement. Oleg Nenashev est l’un des organisateurs de la récolte de signatures en Suisse. Dans un entretien accordé à swissinfo.ch, ce Russe établi en Suisse depuis 2016 explique ce qu’il attend d’une telle opération. swissinfo.ch: Considérez-vous votre action comme une forme de protestation? Oleg Nenashev: Oui, c’est le cas.
«Pour beaucoup, signer en faveur de Boris Nadejdine était le premier acte politique de leur vie»
À l’instar de ce qui se fait en Russie et dans d’autres pays, Oleg Nenashev a organisé en Suisse une récolte de signatures parmi les Russes critiques face à Vladimir Poutine. Il s’agit d’une action de soutien en faveur de Boris Nadejdine, candidat de l’opposition lors de la prochaine élection présidentielle russe. Les Russes se rendent aux urnes du 15 au 17 mars pour le premier tour de l’élection présidentielle, mais on ne peut pas parler de véritable élection. La réélection de Vladimir Poutine est en effet considérée comme acquise. Malgré cela, la signature de soutien à Boris Nadejdine est devenue un phénomène à travers lequel les Russes expriment leur mécontentement. C’est Oleg Nenashev qui a organisé la récolte de signatures en Suisse. Dans un entretien accordé à swissinfo.ch, ce Russe établi en Suisse depuis 2016 explique ce qu’il attend d’une telle opération. swissinfo.ch: Considérez-vous votre action comme une forme de protestation? Oleg Nenashev: Oui, c’est le cas.
«Les retraités suisses à l’étranger qui vivent luxueusement représentent une exception»
À l’aune de la votation sur une 13e rente AVS, le versement d’une partie des retraites à l’étranger suscite le débat en Suisse. L’étincelle est partie d’une déclaration dans la presse de la conseillère nationale Martina Bircher (UDC / droite conservatrice), qui pointe du doigt un «train de vie luxueux à l’étranger». Quatre Suisses de l’étranger à la retraite témoignent de leur réalité. «Avec ma rente AVS de 1250 francs par mois, il me serait impossible de vivre en Suisse», affirme Carl Albert Melo. Le double national argentino-suisse est parti s’installer dans le pays d’origine de son épouse il y a 8 ans, lorsqu’il a pris sa retraite. Celle-ci n’ayant pas eu d’activité lucrative, elle ne touche aucune rente. Comme Carl Albert Melo, près de 144’000 personnes possédant un passeport rouge à croix blanche perçoivent une rente à l’étranger, selon les statistiques 2022 de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS). Difficile de joindre les deux bouts Ces expatriations sur le tard …
«Les retraités suisses à l’étranger qui vivent luxueusement représentent une exception»
À l’aune de la votation sur une 13e rente AVS, le versement d’une partie des retraites à l’étranger suscite le débat en Suisse. L’étincelle est partie d’une déclaration dans la presse de la conseillère nationale Martina Bircher (UDC / droite conservatrice), qui pointe du doigt un «train de vie luxueux à l’étranger». Quatre Suisses de l’étranger à la retraite témoignent de leur réalité. «Avec ma rente AVS de 1250 francs par mois, il me serait impossible de vivre en Suisse», affirme Carl Albert Melo. Le double national argentino-suisse est parti s’installer dans le pays d’origine de son épouse il y a 8 ans, lorsqu’il a pris sa retraite. Celle-ci n’ayant pas eu d’activité lucrative, elle ne touche aucune rente. Comme Carl Albert Melo, près de 144’000 personnes possédant un passeport rouge à croix blanche perçoivent une rente à l’étranger, selon les statistiques 2022 de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS). Difficile de joindre les deux bouts Ces expatriations sur le tard…