Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Le miracle suisse: la mode

Si l’on vous demandait de «vous habiller comme un Suisse», que feriez-vous? Dans le premier épisode d’une série en huit parties sur le secret du bonheur et de l’attitude des Suisses, nous nous penchons sur l’évolution colorée – et souvent choquante – de la mode depuis les années 1960. Quel est le secret du bonheur helvétique et de quoi est faite la suisse attitude? La série Le Miracle Suisse, présentée par Martina Chyba, tente de répondre avec légèreté et humour à ces questions à travers une exploration des archives de la RTS. Huit thématiques sont abordées: l’alimentation, l’amour, la propreté, la nature, la tranquillité, l’humour, l’argent et, pour ce premier épisode, la mode. On passe de la mode suisse pratique et confortable aux codes vestimentaires (pas de chaussettes blanches!), des marques cultes au look populaire des responsables politiques, des minijupes aux hippies et des rockeurs tatoués au bling bling des années 80… On s’arrête sur le short de Stanislas Wawrinka et…

La Suisse, une nation du football avant l’heure

L’Association Suisse de Football a été fondée le 7 avril 1895. Le football avait toutefois déjà gagné du terrain en Suisse bien avant cette date. En effet, les importantes relations internationales du pays au XIXe siècle sont à l’origine de la diffusion de ce sport. swissinfo.ch publie régulièrement d’autres articles tirés du blog du Musée national suisse consacré à des sujets historiques. Ces articles sont toujours disponibles en allemand et généralement aussi en français et en anglais. Les Bernoises et les Bernois sont connus pour être très attachés à leur ville d’origine et fiers de leur dialecte, qui est populaire dans toute la Suisse. Il est donc d’autant plus surprenant de voir que l’équipe de football de la ville de Berne porte un nom anglais: Young Boys (YB). Au Stadion Wankdorf, le berceau des YB, on aperçoit ici et là la devise de l’équipe: «Young Boys forever». Ce slogan en anglais serait-il le fruit de l’imagination d’un département marketing cherchant à conférer une…

Quand la Suisse voulait gommer la culture yéniche

La fondation Pro Juventute et son Œuvre d’entraide pour les enfants de la grand-route ont séparé pendant des décennies parents et enfants de Yéniches. Comment se portent aujourd’hui ces enfants? Retour sur ce chapitre sombre de l’histoire suisse. Le passé a fait d’Uschi Waser une archiviste en puissance. À Holderbank, dans le canton d’Argovie, où cette Yéniche réside, les dossiers s’empilent sur la table de sa salle à manger. Et il ne s’agit-là que d’une sélection parmi la foule de documents accumulés toute sa vie. Avec précaution, elle extrait d’un classeur une feuille dactylographiée un peu déchirée et jaunie. Il semble que celle-ci ait été pliée jadis comme un mouchoir de poche. On y lit distinctement ceci: «Amour maternel?». «J’ai écrit ce poème à l’âge de quinze ans sous l’emprise de la solitude et me trouvant dans un fichu pétrin», confie-t-elle, 56 ans après la rédaction de ces lignes. Aujourd’hui âgée de 71 ans, elle se remémore pour nous son parcours de vie tortueux.