Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

L’ami suisse d’Hollywood This Brunner brasse ses souvenirs

Intime de pléthore de stars hollywoodiennes, le Zurichois Matthias Brunner, surnommé This, a façonné le regard que sa ville porte sur le 7e Art. Rééditée, son autobiographie revient sur une vie faite de passion, de drame, de luxe. Mais surtout d’art et de cinéma. La Suisse occupe depuis longtemps une place de premier choix sur la cartographie de la jet-set internationale. N’est-il pas fréquent que des stars de cinéma et autres têtes couronnées passent Noël et Nouvel An du côté de Klosters, Gstaad ou St. Moritz, y dévalant les pistes de ski? Pour rappel, c’est en Suisse que des stars comme Audrey Hepburn, David Niven, Richard Burton et Elizabeth Taylor vécurent l’automne de leur vie. Là aussi où avant l’apparition des paradis fiscaux aux Caraïbes, les grosses fortunes de ce monde cachaient leur argent, suivant en quelque sorte les comportements des méchants dans les films de James Bond. Mais à y regarder de plus près, à l’exception d’Ursula Andress et de Maximilian Schell…

Un gentleman photographe dans le métro de New York en des temps périlleux

À la fin des années 1970, le photojournaliste suisse Willy Spiller s’installe à New York. Sa fascination pour le métro de la ville tentaculaire a donné lieu à un livre, Hell on Wheels (Enfer sur Roues), qui vient d’être réédité. Entre la fin des années 70 et le début des années 80, New York est une ville dangereuse, en plein délabrement. Surnommée «cité de la peur», la métropole a inspiré à l’époque de nombreuses dystopies de science-fiction, comme New York 1997, de John Carpenter, en 1981. C’est dans cette ville que Willy Spiller se lance dans un voyage de découverte, documentant par la photographie la vie quotidienne des New-Yorkais dans ce qui est alors le réseau de métro le plus dangereux du monde. La criminalité est omniprésente, avec 250 délits graves par semaine dans le métro de New York. Les 2300 policiers chargés de sa sécurité ne sont jamais assez nombreux. Mais c’est aussi une ville qui bouge, sous les vibrations de l’art underground (les graffitis font fureur et sont…

Après l’urgence sanitaire, l’OMS tente toujours de tirer des leçons du Covid

L’Organisation mondiale de la santé tient son assemblée annuelle à Genève du 21 au 30 mai. Elle affirme toujours être à la recherche des origines du Covid-19. Des négociations sur un nouveau traité visant à prévenir la prochaine pandémie y sont aussi en cours. Mais quelles sont les chances de succès? Plus de trois ans après le début de la pandémie de Covid-19 – la pire de l’histoire moderne – l’origine du virus reste largement inconnue. La Chine, où la maladie a d’abord été détectée dans un marché d’animaux à Wuhan, est accusée de manquer de transparence. Les enquêteurs et enquêtrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’ont pu s’y rendre qu’un an après l’apparition du virus. Et si la majorité des scientifiques pensent que le virus est passé de la chauve-souris à l’être humain via un animal intermédiaire présent au marché de Wuhan, certaines voix aux États-Unis ont récemment relancé l’hypothèse d’une fuite de laboratoire. «Le gouvernement chinois a fait l’objet d’un…