Cabinet Philippe ALLIAUME

Avocat à la Cour d'appel de Paris

Pratiques anticoncurrentielles : nouvelle application de la notion d’entreprise comme instrument d’imputation

L’Autorité de la concurrence condamne une société pour avoir réalisé et bénéficié de devis de couverture à l’occasion de la réalisation de travaux de sécurisation de débits de tabac. Confirmant son analyse sur ce point, elle qualifie cette pratique d’infraction par l’objet, désignant comme solidairement responsable l’auteur de la pratique, la filiale, et sa société mère, en tant qu’elles ne forment qu’une seule et même entreprise.

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Accès dérogatoire à la profession d’avocat admis pour une fonctionnaire ayant exercé à temps partiel

La Cour de cassation interprète pour une fois favorablement les conditions d’accès dérogatoire à la profession d’avocat. Elle a approuvé des juges du fond d’avoir ordonné au Conseil de l’Ordre de procéder à l’inscription au tableau d’une fonctionnaire de catégorie A souhaitant bénéficier de la passerelle prévue par l’article 98, 4°, du décret du 27 novembre 1991 en ayant exercé une partie de ses activités à temps partiel.

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Accès dérogatoire à la profession d’avocat admis pour une fonctionnaire ayant exercé à temps partiel

La Cour de cassation interprète pour une fois favorablement les conditions d’accès dérogatoire à la profession d’avocat. Elle a approuvé des juges du fond d’avoir ordonné au Conseil de l’Ordre de procéder à l’inscription au tableau d’une fonctionnaire de catégorie A souhaitant bénéficier de la passerelle prévue par l’article 98, 4°, du décret du 27 novembre 1991 en ayant exercé une partie de ses activités à temps partiel.

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Le financement par l’employeur de l’expertise CSE sur l’accord de participation confirmé

L’expertise, décidée par le CSE appelé à siéger pour examiner le rapport relatif à l’accord de participation devant lui être présenté par l’employeur dans les six mois qui suivent la clôture de chaque exercice, participe de la consultation récurrente sur la situation économique et financière de l’entreprise prévue à l’article L. 2315-88 du code du travail et ne relève pas du champ d’application de l’article L. 2315-81 du même code. En conséquence, l’expert-comptable désigné par le CSE dans ce contexte doit être financé par l’employeur.

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Le financement par l’employeur de l’expertise CSE sur l’accord de participation confirmé

L’expertise, décidée par le CSE appelé à siéger pour examiner le rapport relatif à l’accord de participation devant lui être présenté par l’employeur dans les six mois qui suivent la clôture de chaque exercice, participe de la consultation récurrente sur la situation économique et financière de l’entreprise prévue à l’article L. 2315-88 du code du travail et ne relève pas du champ d’application de l’article L. 2315-81 du même code. En conséquence, l’expert-comptable désigné par le CSE dans ce contexte doit être financé par l’employeur.

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L’impôt minimum sur les bénéfices des multinationales à l’épreuve des urnes

Les citoyennes et citoyens suisses se prononcent le 18 juin prochain sur l’imposition appliquée aux bénéfices des grandes entreprises internationales. En filigrane: l’équité fiscale, l’attractivité de la place économique suisse et la répartition des recettes supplémentaires. L’impulsion est venue du dehors. Précisément des pays membres du G20 et de l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique. Son but est que les grands groupes d’entreprises soient imposés à 15%. Et ce, dans pas moins de 138 pays. Pourquoi cela? Pour établir une forme d’équité fiscale à l’échelle mondiale – bien que de relativement faible ampleur. Sont concernés les conglomérats dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 750 millions d’euros. Pourquoi ce projet se retrouve-t-il au menu de la Suisse? Actuellement, en transférant légalement leurs revenus vers des paradis fiscaux, les multinationales ont la possibilité de se voir faiblement voire pas du tout imposées. Avec l’imposition…

La Confédération «banquière malgré elle» ou comment l’histoire se répète

L’absorption de Credit Suisse par UBS et le renflouage de cette dernière en 2008 par la Confédération ne constituent pas des cas d’école au regard de l’histoire suisse. Confronté à une crise mondiale dans les années 1930 et s’appuyant sur le Parlement, l’Etat avait déjà dû sauver la Banque populaire suisse. Le Département fédéral des Finances avait annoncé le 19 novembre 1933 que la Banque populaire suisse (BPS) «allait devoir procéder à une réorganisation». La Confédération y participa à hauteur de 100 millions de francs. L’événement fut sans précédent étant donné que l’Etat sauva ce jour-là l’une des plus grandes banques du pays au moyen d’une somme équivalente alors à un quart des dépenses annuelles de la Confédération. Un mois plus tôt, la direction de la banque avait déjà quémandé un soutien auprès du Conseil fédéral après avoir conclu qu’un assainissement propre avait peu de chance d’aboutir. Et que «seule une aide de l’Etat le permettrait». La population suisse n’avait…