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Laurent Ridel nouveau directeur de l’administration pénitentiaire

Mercredi 17 février, Laurent Ridel a été nommé directeur de l’administration pénitentiaire en conseil des ministres. Il a pris ses fonctions le 8 mars.

Laurent RidelDirecteur interrégional des services pénitentiaires de Paris depuis 2016, Laurent Ridel a consacré toute sa carrière à l’administration pénitentiaire où il est entré en 1986 comme sous-directeur de la maison centrale de Saint Maur. C’est avec une connaissance aigüe des enjeux et du terrain qu’il s’engage dans ses nouvelles fonctions.

« C’est avec beaucoup de fierté mais aussi d’humilité que j’ai appris ma nomination comme directeur de l’administration pénitentiaire. Je remercie très sincèrement le Président de la République, le Gouvernement et tout particulièrement le Garde des Sceaux de la confiance qu’ils m’accordent. Elle m’honore et m’oblige. Je m’efforcerai, avec toute l’énergie dont je dispose, de répondre à leurs attentes » annonçait le 18 février Laurent Ridel.

Lors de sa prise de fonction, le 8 mars, il s’adressait à l’ensemble des personnels : « Cette nomination est d’abord un honneur ; l’honneur de servir en la dirigeant une administration au sein de laquelle je me suis totalement investi depuis 35 ans. Cette administration je la connais, je l’ai vu évoluer, se diversifier et se moderniser. Elle a su dans le même temps conserver ses valeurs et sa profonde humanité. J’y suis sincèrement attaché, tout comme à l’ensemble des personnels qui l’incarne au quotidien [dont] je sais le sens du service public, l’engagement et le courage (…) pour assurer les missions aussi difficiles que primordiales de sécurité et de prévention de la récidive qui (leur)sont confiées. »

 

Son parcours

2016 : Directeur interrégional des services pénitentiaires de Paris

2015 : Directeur interrégional, adjoint au chef de l’inspection des services pénitentiaires

2010 : Directeur interrégional des services pénitentiaires de l’Outre-Mer

2007 : Sous-directeur des personnes placées sous main de justice à la direction de l’administration pénitentiaire

2005 : Conseiller pour les affaires pénitentiaires au cabinet du Garde des Sceaux

2004 : Directeur régional des services pénitentiaires d’Alsace/Lorraine

2002 : Chef du département de l’état-major de la sécurité de l’administration pénitentiaire

2000 : Adjoint au sous-directeur des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire

1999 : Adjoint au directeur régional, chef de mission des services pénitentiaires de l’Outre-Mer

1996 : Directeur du centre pénitentiaire de la Nouvelle-Calédonie

1993 : Directeur de la maison centrale de Poissy

1991 : Chef de cabinet de l’administration pénitentiaire

1988 : Directeur de centre national d’observation des prisons (CNO) de Fresnes

1986 : Sous-directeur de la maison centrale de Saint-Maur

 

Laurent Ridel est officier dans l’ordre national de la Légion d’Honneur, chevalier de l’Ordre national du Mérite et titulaire de la médaille pénitentiaire.

Comment le partage des données peut mettre des vies en péril

Les données ouvertes (Open Data en anglais) connaissent une croissance exponentielle. Elles sont une réponse aux appels à la coopération, à l’innovation et à la promotion de la transparence et de la démocratie. Mais cette évolution comporte aussi une face plus sombre dans le travail humanitaire. Si certains y voient un moyen d’accroître les connaissances au sein de la société, d’autres mettent en garde contre les dangers qui peuvent résulter de la divulgation, intentionnelle ou non, de données sensibles qui pourraient nuire à la vie d’autrui et à la réputation des agences et organisations humanitaires. La question est désormais source de préoccupation pour les travailleurs humanitaires, les défenseurs de la vie privée et des droits de l’homme en général. Apparu dans le magazine Health and Human Rights Journal, en juillet 2018, un article faisait référence à une lettre adressée au gouvernement Kényan par des militants de la société civile, dans laquelle ils s’opposaient fermement à…

Tout savoir sur le bracelet anti-rapprochement (BAR)

Le bracelet anti-rapprochement est un dispositif de surveillance électronique qui permet de géolocaliser une personne à protéger et un auteur réel ou présumé de violences conjugales. Sans avoir recours à la prison, ce bracelet constitue la réponse la plus forte, la plus contraignante et la plus protectrice en matière de violences conjugales.

Le bracelet anti-rapprochement s’adresse aux personnes qui subissent les violences conjugales les plus graves. L’autorité judiciaire prononce cette mesure au civil ou au pénal en décidant d’un périmètre de protection que l’auteur réel ou présumé ne doit pas franchir. Si ce dernier contrevient en pénétrant dans cette zone, la victime est prévenue et mise en sécurité et les forces de sécurité interpellent l’auteur. Cette violation de l’interdiction est ensuite transmise au magistrat.

Au civil, sa délivrance nécessite le consentement des intéressés. Si jamais l’auteur refuse le bracelet anti-rapprochement, le juge aux affaires familiales en informe le parquet qui pourra en opportunité diligenter des enquêtes nécessaires pour apporter l’affaire au pénal. Et le cas échéant, prononcer l’obligation du port d’un bracelet anti-rapprochement ou tout autre mesure.

Au pénal, le juge peut décider de l’application du dispositif avant toute condamnation, dans le cadre d’un contrôle judiciaire, ou après une condamnation, comme une des obligations associées à une peine.

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