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Pourquoi un mémorial de la Shoah s’impose à Genève

Un mémorial de la Shoah pourrait voir le jour dès l’année prochaine à Genève. Promoteur du projet, Johanne Gurfinkiel en souligne l’importance pour la Suisse, où nul monument public ne vient rappeler la mémoire des victimes du génocide perpétré par les nazis. Interview du responsable de la CICAD. L’ONU a choisi le 27 janvier pour marquer la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah. C’est à cette date que l’armée rouge a libéré en 1945 les rescapés des camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz. Un dispositif au cœur de la destruction des Juifs d’Europe menée au pas de charge par le régime hitlérien durant la Deuxième Guerre mondiale. Bien qu’épargnée par la guerre, la Suisse a vu une partie de ses autorités et de ses milieux économiques et financiers se compromettre dans cette entreprise de meurtre développée à l’échelle industrielle. Un passé que la Suisse peine toujours à pleinement reconnaître. C’est l’une des raisons du projet lancé à…

Quand le saut du Doubs porte bien son nom.

Après la guerre, le lac des Brenets était bien rempli et permettait de spectaculaires plongeons.
https://fr.aleteia.org/2018/08/23/il-y-a-30-ans-le-cure-volant-effectuait-son-dernier-plongeon/
Mais malgré son courage, le père Simon finit par arrêter en 1988 et prendre sa retraite dans un endroit où l’eau était moins froide, avant de disparaître, il y a 20 ans.

Puis vint le temps du réchauffement et de la sécheresse, empêchant même la navigation sur le lac.
https://notrehistoire.ch/entries/L28LROzJYKA
Le niveau du Doubs avait baissé de plus de 12 mètres.

On songea un moment à le remplir avec des Canada-Dry air de l’Armée Suisse :
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/la-suisse-s-excuse-apres-avoir-pris-de-l-eau-sans-autorisation-dans-le-lac-des-rousses_1702590.html
Mais le risque était trop grand que la France envoie le « Charles de Gaulle » dans le Lac de Chaillexon pour protéger sa précieuse eau. Bah oui, les Français l’appellent ainsi, parce que comme les Brenets sont en Suisse .. c’est un peu comme cette manie du « Genfersee » (le Léman, nom de bleu !) ou du « Lac de Constance » ( Le Bodan Kopfertami nonemôôl !).

Mais revoilà l’eau en hiver et de courageux ( ou roillés, au choix ) kayakistes qui arrivent à sauter le Doubs sans s’écraser sur le plateau du fond.
https://www.leprogres.fr/insolite/2021/01/26/le-saut-du-doubs-en-crue-terrain-de-jeu-de-ces-kayakistes-de-l-extreme

Ainsi va le Doubs avec son étrange façon de faire plusieurs fois presque demi-tour ..

avant de se jeter … dans les fleuves qui rejoindront la Méditerranée,

Le saviez-vous, l’Aar a été un affluent du Doubs. Après s’être jetée un moment dans le Danube, et donc avoir fini en Mer noire, l’Aar a décidé de rejoindre la Méditerranée par le Doubs. Plus tard, la barrière de Kaiserstuhl a cédé et l’Aar a finalement décidé de repartir vers la mer du Nord.

Pénurie d’eau et lessive: une solution suisse en Afrique du Sud

Des chercheurs suisses ont développé un salon-lavoir autonome en matière d’eau et d’énergie. Il pourrait être utilisé dans les cités d’Afrique du Sud dont l’approvisionnement en eau n’est pas assuré. En septembre 2017, la situation était dramatique au Cap, une ville de plusieurs millions d’habitants en proie à une pénurie d’eau. L’hôtel où séjournait la Suissesse Devi Bühler demandait à ses hôtes de se doucher le moins souvent possible et de ne pas mettre leurs serviettes à la lessive. Devi Bühler participait avec une délégation de l’ambassade de Suisse au sommet de l’innovation du Cap, une réunion annuelle destinée à favoriser les échanges entre chercheurs et entrepreneurs. Cette année-là, la crise de l’eau était sur toutes les lèvres. La crise de l’eau au Cap À partir de 2015, la sécheresse a entraîné une sévère pénurie d’eau au Cap-Occidental. Le gouvernement de la province a déclaré la région zone sinistrée. Des restrictions draconiennes ont permis de reprendre la situation…

La frontière jurassienne, un sujet inépuisable

Covid-19 : Dans le Haut-Jura, la guerre des remontées mécaniques fait rage entre France et Suisse

C’est un petit coin blanc de paradis. Enneigé. Avec vue imprenable par beau temps sur le massif du Mont-Blanc. Suisses comme Français viennent skier ici chaque hiver. La neige est là en abondance depuis la fin décembre, mais les télésièges qui mènent vers le sommet de la Dôle sont condamnés à l’arrêt. Ils sont pourtant en Suisse. Pourquoi un tel scénario ? Car le parking des Dappes (650 places) qui dessert la remontée hélvète est situé sur le sol français, dans le département du Jura et il est interdit d’accès par la France pour cause de pandémie. https://www.google.com/maps/embed?pb=!1m18!1m12!1m3!1d25448.28709282513!2d6.073103213690767!3d46.43890983438969!2m3!1f0!2f0!3f0!3m2!1i1024!2i768!4f13.1!3m3!1m2!1s0x478c58c898217a29%3A0xf5745c7c036d1160!2sLes%20Dappes%2C%2039220%20Pr%C3%A9manon!5e1!3m2!1sfr!2sfr!4v1611763118581!5m2!1sfr!2sfr

L’incompréhension côté suisse où le pays a laissé les remontées mécaniques ouvertes

« On ne comprend pas qu’une autorité française décide que les Suisses ne peuvent pas skier sur leur territoire. C’est une décision unilatérale », tempête Gérard Produit, responsable du Tourisme à l’exécutif de la région de Nyon. Les télésièges de Télé-Dôle, appartiennent à la région suisse de Nyon (ouest). « A la mi-décembre, nous avons organisé une séance entre la France et la Suisse pour présenter le plan Covid » de la Dôle, explique Patrick Freudiger, directeur de Télé-Dôle. Mais depuis fin décembre, un arrêté de la préfecture du Jura, reconduit jusqu’au 3 février, interdit l’accès au parking, empêchant l’accès aux remontées mécaniques de la Dôle.

La préfecture du Jura invoque la crise sanitaire et le risque du brassage de skieurs 

Selon la préfecture du Jura, ce parking situé le long de la frontière franco-suisse est « de nature à favoriser le rassemblement de plus de 6 personnes dans l’espace public en France, le brassage de groupes et donc la circulation du virus ».
Côté français, on argumente avec les données épidémiques. La Bourgogne-Franche-Comté est l’une des régions les plus touchées par les deux vagues. Elle a le plus fort taux d’occupation des lits en réanimation au niveau national, le Jura « est actuellement l’un des 4 départements français dans lequel le taux d’incidence est supérieur à 300 ».

On est pris en otageGérard Produit, responsable du Tourisme à l’exécutif de la région de Nyon

Les Suisse dénoncent l »imbroglio juridique » et une situation ubuesque, car le parking se trouve sur territoire français mais est, historiquement, une parcelle de propriété privée suisse. Le parking a d’ailleurs été refait en 2020, grâce un investissement suisse dans le cadre du projet transfrontalier de création du domaine Jura sur Léman.

Deux recours déposés devant le tribunal administratif de Besançon

Télé-Dôle a déposé le 22 janvier deux recours, un référé-suspension et une demande d’annulation – devant le tribunal administratif de Besançon. Une audience est prévue le 1er février.

La région de Nyon a elle envoyé un courrier au préfet le 21 janvier demandant un « dialogue dans les plus brefs délais » afin de discuter des solutions et des « compensations financières » pour Télé-Dôle.

Selon son directeur, les remontées suisses ont déjà perdu 40 jours d’exploitation – près de la moitié de la saison – soit un préjudice de 300.000 francs suisses (278.500 euros). Or la société ne peut prétendre à une aide financière de la Confédération, puisque l’exploitation du domaine a été autorisée.
L’Ecole suisse de ski de la Dôle, qui dispose d’une vingtaine de moniteurs a dû fermer tous les cours collectifs, et fait face au même casse-tête.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/jura/haut-jura/covid-19-dans-le-haut-jura-la-guerre-des-remontees-mecaniques-fait-rage-entre-france-et-suisse-1927507.html

Etudier en Suisse

La Suisse cherche à attirer les cerveaux dans ses universités

  • Le pays accueille des étudiants du monde entier en plafonnant ses frais de scolarité. Mais écoles et universités ont un haut niveau d’exigence.

La Suisse a la cote auprès des étudiants internationaux. Selon la dernière étude de Campus France, ce pays d’un peu plus de 8,6 millions d’habitants a accueilli plus de 53 000 étudiants étrangers en 2017 venus principalement du Royaume-Uni, d’Allemagne, de France (10 162 Français en 2017) et des États-Unis. La Suisse arrive en 4e position des pays où vont étudier nos compatriotes. L’innovation et la recherche sont des priorités dans son enseignement supérieur. Comme le précise Campus France: «La Suisse, à contre-courant des pays qui voient les étudiants internationaux comme vecteurs d’augmentation de revenus pour les établissements, a adopté une stratégie centrée sur la recherche et la “brain circulation”, la circulation des cerveaux.» Et si depuis 2014, elle ne fait plus partie du programme Erasmus, elle a mis en place une solution transitoire appelée Swiss-European Mobility Programme (SEMP) pour faciliter l’arrivée d’étudiants étrangers.

Une sélection forte à l’entrée des universités

Écoles et universités ont donc un haut niveau d’exigence. La confédération distingue trois types d’établissements. Les hautes écoles universitaires avec 10 universités cantonales regroupant facultés et instituts, plus deux écoles polytechniques fédérales, l’EPF de Lausanne (EPFL) et l’ETH de Zürich, (ETHZ). Les hautes écoles spécialisées, quant à elles, sont orientées par domaines: santé, architecture, technologie, hôtellerie-restauration, domaine artistique… Huit sont publiques, une privée. Ainsi l’École hôtelière de Lausanne (privée), numéro un des écoles de management hôtelier dans le monde, est affiliée à la HES de Suisse occidentale. Les hautes écoles pédagogiques forment, elles, des enseignants du secondaire.

Une bonne maîtrise des langues

Chaque établissement est cantonal donc autonome. L’admission se fait sur la base du diplôme de fin d’études secondaires, ensuite les procédures diffèrent d’une institution à l’autre. L’université de Genève par exemple, composée de 9 facultés et d’instituts, demande un bac général durant les trois dernières années du secondaire avec des matières exigées en première et terminale, et une moyenne minimum de 12 sur 20. L’EPFL demande une moyenne générale d’au moins 16 sur 20 au bac et des spécialités comme la physique-chimie, les mathématiques, l’histoire géo… Sans cela, l’examen d’entrée est obligatoire. Même moyenne à ETHZ, avec en plus des moyennes minimales de 14 sur 20 dans certaines matières. Tout aussi réputée, l’université de Saint-Gall demande en plus du diplôme de fin d’études secondaires un test d’admission.

À l’ETH Zurich les cours démarrent en allemand

La Suisse est multilingue, on y parle quatre langues selon les cantons, le français, l’allemand, l’italien et le romanche. L’admission suppose donc un certificat linguistique justifiant d’une bonne maîtrise de la langue cantonale. L’anglais est de plus en plus utilisé dans les universités au niveau master, mais encore peu au niveau bachelor. À l’ETH Zurich par exemple, les cours démarrent en allemand.

En règle générale, les procédures d’inscription en ligne débutent en janvier. Mais une fois encore, d’une université à l’autre, cela peut varier. Il est donc plus prudent de vérifier sur le site de chaque institution.

De 500 à 2 000 francs suisses par semestre (465 à 1 859 euros)

Contre toute attente, les frais de scolarité ne sont pas forcément très élevés en Suisse. En effet, ils sont plafonnés pour les étudiants internationaux. Lors de l’envoi de sa candidature, il faut s’acquitter d’une taxe d’inscription. Les taxes d’études (frais de scolarité) dans une haute école universitaire vont de 500 à 2 000 francs suisses par semestre (465 à 1 859 euros), mais elles peuvent dépasser ce plafond, en particulier dans la partie italophone de la Confédération. Il convient aussi de payer une contribution à l’enseignement (livres, sport…). La Suisse accepte la carte d’assurance maladie européenne, une assurance complémentaire peut toutefois s’ajouter, à vérifier.

Dans les 14 jours qui suivent son arrivée, il faut demander un permis de séjour auprès de l’autorité municipale, le mieux étant de s’en occuper dès que l’on connaît son adresse en Suisse. Par contre, la vie sur place est plus chère qu’en France. Comptez ainsi 900 francs suisses par mois (836 euros) pour un studio dans une résidence étudiante près de l’EPFL à Lausanne. Au total, il faut compter entre 21 000 et 30 000 francs suisses (19 520 et 27 885 euros) par an pour vivre et étudier en Suisse.

https://etudiant.lefigaro.fr/article/la-suisse-cherche-a-attirer-les-cerveaux-dans-ses-universites_705a32a4-6192-11eb-8fde-d92bf2ba0bfe/

Quel avenir pour le télétravail des frontaliers?

La pandémie de coronavirus a chamboulé le quotidien de la plupart des employés, et celui des frontaliers peut-être plus encore. Car le fait de travailler depuis son domicile, lorsque celui-ci ne se trouve pas dans le même pays que son lieu de travail, a des répercussions en termes d’assurances sociales et de fiscalité. Depuis le mois de mars 2020, le télétravail est l’une des mesures clés de la lutte contre le coronavirus dans plusieurs pays. Et celui-ci a des conséquences sur la fiscalité et les assurances sociales pour les quelque 180’000 personnes qui résident en France et passent chaque jour la frontière pour venir travailler en Suisse. En temps normal, un frontalier est soumis au régime suisse d’assurance maladie, pour autant que son activité à domicile ne dépasse pas 25% de son temps de travail. Avec le télétravail imposé, ce taux passe à près de 100%, obligeant normalement le travailleur à être affilié à la sécurité sociale de son pays de résidence et à y cotiser sur…

Comment la Suisse pourrait agir en faveur de l’Arctique

Avec la fonte des glaces, les régions arctiques suscitent de nouvelles convoitises. Une course vers le Grand Nord lourde de menaces, selon Anna Stünzi, présidente du think tank Foraus. La scientifique plaide pour un engagement accru de Berne en faveur d’un développement durable et pacifique de l’Arctique. Avec 38 degrés Celsius dans le village sibérien de Verkhoiansk, l’Arctique a enregistré l’été dernier un nouveau record de température. L’étendue de la calotte glaciaire arctique a également atteint un creux historique, alors que sa taille perd, chaque année, une surface équivalente à celle de l’Autriche (le double de la Suisse). Avec la fonte des glaces, de nouvelles routes commerciales apparaissent et les ressources naturelles de l’Arctique deviennent accessibles. Une évolution scrutée par les pays de la région, la Russie et les États-Unis en particulier. L’administration Trump a donné son feu vert à un projet de forage dans une zone naturelle protégée en Alaska (un chantier…