La ville de Genève a accueilli au cours de la dernière décennie plusieurs rondes de négociations sur la Syrie. Après la chute du président Bachar el-Assad, elle pourrait être l’hôte de nouvelles discussions sur la stabilisation du pays, selon un politologue. Une semaine après l’effondrement du régime de Bachar el-Assad, renversé par l’offensive éclaire d’une coalition de rebelles menée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), la diplomatie tourne à plein régime au Moyen-Orient. Samedi, la Jordanie a accueilli des discussions sur l’avenir de la Syrie auxquelles ont participé plusieurs des 22 membres de l’organisation de la Ligue arabe, dont l’Irak et le Liban voisins, ainsi que des représentants de la Turquie, des États-Unis et de l’Union européenne. L’émissaire de l’ONU sur la Syrie, le Norvégien Geir Pederson, était aussi présent. Le gouvernement intérimaire, mis en place par HTS, une ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda qui dit avoir renoncé au terrorisme, n’y a pas …