Catégorie : Suisse

La diaspora helvétique a soutenu plus franchement la réforme des retraites

Alors que la réforme AVS21, qui relève l’âge de départ à la retraite des femmes de 64 à 65 ans, est passée sur le fil dimanche en votation, les Suisses de l’étranger ont exprimé un oui net. Si la Cinquième Suisse avait été seule à voter, l’élevage intensif et l’impôt anticipé auraient été abolis Comme leurs compatriotes, les Suisses de l’étranger ont accepté dimanche les deux objets entérinant la réforme des retraites en Suisse. Mais alors que la modification de la loi fédérale dite AVS 21, qui relève l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans, n’a passé la rampe que d’un cheveu au niveau national, l’acceptation a été beaucoup plus claire de la part de la diaspora helvétique. En Suisse, les cantons latins ont unanimement rejeté le projet mais ce «röstigraben» ne s’observe pas hors des frontières: le oui l’emporte aussi chez les Romands et Romandes de l’étranger, à l’exception des personnes rattachées au canton de Genève. La réforme était couplée à un deuxième objet, la…

L’ONU se penche sur les importations d’or en Suisse

Les extractions d’or illégales font l’objet de discussions au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève. Les pays importateurs, dont la Suisse, sont pointés du doigt. La semaine dernière, un rapporteur spécial enquêtant sur l’utilisation du mercure dans les mines d’or à petite échelle et une mission d’enquête de l’ONU sur le Venezuela ont présenté au Conseil des droits de l’homme (CDH) des rapports distincts sur l’impact de l’exploitation aurifère sur de nombreuses communautés et sur l’environnement, notamment dans le bassin amazonien. Les enquêteurs de l’ONU ont évoqué des violations des droits humains, telles que l’exploitation sexuelle de femmes et d’enfants, l’empoisonnement au mercure et le travail d’enfants. Des abus touchant les communautés des zones dans lesquelles l’or est produit illégalement. Les enquêteurs ont pointé du doigt la responsabilité des pays qui achètent ce métal. Selon les rapports, les acheteurs mondiaux tels que la Suisse – par laquelle transitent…

Cloé Jans: «C’est un oui pragmatique qui est sorti des urnes»

Après deux échecs dans les urnes, les Suisses ont finalement accepté de justesse le relèvement de l’âge de la retraite des femmes. Les résultats du scrutin sur la réforme des retraites sont toutefois plus serrés que le prévoyaient les sondages. La politologue de gfs.bern Cloé Jans analyse ce vote qui révèle un fossé entre les femmes et les hommes. Le suspense aura duré toute l’après-midi. Les Suisses ont finalement accepté d’un cheveu la réforme des retraites AVS 21, soit à 50,6% des voix. Les femmes travailleront donc jusqu’à 65 ans, comme les hommes. Les citoyennes et les citoyens ont accepté plus clairement la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le deuxième objet lié à cette réforme. Après des années d’échec dans les urnes, le peuple a finalement validé un projet qui doit permettre de stabiliser pour une décennie le financement de l’Assurance vieillesse et survivant (AVS), le premier pilier du système de prévoyance helvétique. swissinfo.ch: Les résultats sont plus…

Le peuple suisse dit oui à une réforme des retraites

La population suisse a accepté de justesse dimanche 25 septembre une réforme du premier pilier du système de retraite. La modification de la loi fédérale dite «AVS 21», qui prévoit d’aligner l’âge de la retraite des femmes sur celui des hommes en le relevant de 64 à 65 ans, a été acceptée par 50,6% des votants et votantes. La réforme était couplée à un deuxième objet, la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 7,7% à 8,1%, qui doit apporter une source de financement supplémentaire pour l’AVS. Ce volet a pour sa part été accepté plus nettement, par environ 55% de l’électorat.

Les réformes du système des retraites s’enchaînent sans répit

La Suisse n’a pas fini de débattre de son système des retraites. La révision de l’assurance-vieillesse soumise au peuple ce dimanche n’était qu’un premier pas. Elle sera suivie d’une réforme de la prévoyance professionnelle. L’égalité hommes-femmes reste l’un des enjeux majeurs. La votation de ce dimanche sur l’assurance-vieillesse et survivants (AVS) ne marque pas la fin du débat sur les retraites, bien au contraire. L’ensemble du système doit être réformé pour maintenir le niveau des rentes sur le long terme et atténuer les inégalités. Car le montant de la pension perçue à la retraite ne dépend pas uniquement de l’AVS (1er pilier), mais également de la prévoyance professionnelle (2e pilier) et de la prévoyance privée (3e pilier). L’assurance-vieillesse est censée garantir le minimum vital, la prévoyance professionnelle (LPP) maintenir le niveau de vie antérieur et le 3e pilier couvrir les besoins individuels supplémentaires. Même si leur fonctionnement diffère, l’AVS et la LPP…

La réforme de l’impôt anticipé ne résiste pas au vote populaire

Les Suisses ont refusé de justesse ce dimanche d’abolir l’impôt anticipé frappant le rendement des obligations. La gauche, à l’origine du référendum, peut triompher: c’est la deuxième fois en moins d’une année qu’une réforme fiscale initiée par la droite et les milieux financiers échoue en votation populaire. Défaite ce dimanche sur un de ses dossiers phares, la réforme des retraites, la gauche a obtenu un lot de consolation dans les urnes: le peuple l’a suivie à une courte majorité (52% de non) dans son combat contre l’abolition de l’impôt anticipé sur les intérêts produits par les obligations émises en Suisse. Un vote serré «C’était quand même relativement serré», a déclaré à la chaîne de télévision alémanique SRF le conseiller national UDC Thomas Matter, qui s’était engagé en faveur de la réforme. «Au cours des cinq ou six dernières années, tous les projets de réforme fiscale ont été rejetés», a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’il est toujours difficile de gagner une votation…

Malgré un net succès dans les urnes, l’agriculture suisse reste sous pression

En rejetant l’initiative contre l’élevage intensif ce dimanche, les Suisses ont une nouvelle fois exprimé leur attachement à une agriculture nationale forte. Mais les milieux agricoles ne pourront pas balayer d’un simple revers de la main le débat grandissant sur l’impact climatique des aliments. Analyse. Les agriculteurs et agricultrices suisses peuvent souffler. Du moins, celles et ceux, largement majoritaires, qui s’opposaient à l’interdiction de l’élevage intensif. Même si la campagne a été un peu moins émotionnelle et agitée que celle de l’an dernier sur l’interdiction des pesticides de synthèse, cette votation avait un air de déjà-vu. >> Notre compte-rendu sur la votation sur l’initiative contre l’élevage intensif: Le monde rural a présenté un front uni pour s’opposer à cette «attaque» venant des milieux anti-spécistes, soutenus par plusieurs associations de défense de l’environnement. Les rares voix discordantes ont eu de la peine à se faire entendre. Certains…

Élevage intensif: pas de durcissement de la loi en matière de bien-être animal

Selon les premières estimations, le peuple suisse a refusé dimanche l’initiative sur l’élevage intensif qui voulait inscrire la protection de la dignité des animaux dans la Constitution helvétique. La majorité des citoyens et citoyennes a considéré que la législation actuelle était déjà suffisamment stricte. Les résultats des votations de ce dimanche ont confirmé la tendance des derniers sondages: les Suisses ont rejeté l’initiative qui demandait d’interdire l’élevage intensif. Le clivage entre la ville et la campagne, habituel lors de projets de politique agraire, s’est fait sentir, mais dans une mesure moindre que lors de précédentes votations, si l’on en croit les sondages réalisés avant le vote. Le texte, soutenu par des associations de défense des animaux et antispécistes, voulait inscrire dans la Constitution suisse la protection de la dignité des animaux de rente et l’interdiction de l’élevage intensif. Il prévoyait aussi que, d’ici 25 ans, les exigences en matière de…

Le peuple suisse dirait finalement oui à la réforme des retraites

D’après les premières tendances de ce dimanche de votation, les Suisses accepteraient la réforme «AVS 21», dont la mesure phare est le relèvement de l’âge de la retraite des femmes de 64 à 65 ans. C’est la première fois depuis près de 30 ans qu’un grand projet de réforme du système de retraites passe la rampe en Suisse. Selon les tendances publiées à la mi-journée par l’institut gfs.bern, le double «oui» nécessaire à l’entrée en vigueur du projet de réforme de l’AVS (assurance-vieillesse et survivants) a été atteint. Ce serait oui à la modification de la loi fédérale dite «AVS 21», qui prévoit d’aligner l’âge de la retraite des femmes sur celui des hommes en le relevant de 64 à 65 ans. AVS 21 comporte aussi diverses incitations à travailler au-delà de l’âge officiel: le départ à la retraite sera plus flexible (entre 63 et 70 ans), il sera permis de ne percevoir qu’une partie de sa rente et les cotisations versées après 65 ans seront prises en compte. La réforme était couplée à…