Le soutien ambigu de la Suisse au pacte mondial sur les migrations

Le Conseil fédéral l’a annoncé ce mercredi: le pacte onusien concorde «avec les priorités de la politique migratoire de la Suisse». Mais comme en 2018 lors de la signature du texte par 152 Etats, le gouvernement veut que le parlement se prononce avant de signer le Pacte. Un choix périlleux. L’argumentaire du gouvernement présenté mercredi est quasiment le même que celui de 2018. «En approuvant le Pacte de l’ONU sur les migrations, la Suisse ne prend pas de nouvel engagement politique ou financier», souligne le ministère des Affaires étrangères (DFAE) dans sa communication. La Suisse est libre de décider de la forme que peut prendre l’engagement pris en signant cet accord international non contraignant. «Le Pacte de l’ONU sur les migrations constitue une plateforme commune et donc une bonne base de coopération», affirme le Conseil fédéral. «C’est une bonne chose que cette question soit remise sur la table», reconnaît Carlo Sommaruga, député socialiste à la Chambre haute du…