Sans leurs petits boulots, les étudiants souffrent

Avec la crise sanitaire, de nombreux étudiants plongent dans la précarité. Les mesures de lutte contre le coronavirus les ont privés de leur travail à temps partiel, souvent nécessaire pour boucler les fins de mois. Il n’existe pas en Suisse de programme national d’aide aux étudiants en difficulté, comme en Allemagne ou en France. Employés dans un bar, dans un restaurant ou pour aider lors de manifestations, jusqu’à trois quarts des étudiants en Suisse ont un emploi à temps partiel pour contribuer au financement de leurs études, selon l’Office fédéral de la statistique. Mais le semi-confinement actuel, qui a vu la fermeture temporaire de magasins non essentiels ainsi que des bars et des restaurants, signifie que ces sources de revenus ne sont plus disponibles. De plus en plus d’étudiants dépendent de l’aide financière de fondations privées, a rapporté la télévision publique suisse alémanique SRF. Les universités offrent également des fonds de secours. Les universités suisses…