Réforme fiscale mondiale: la Suisse devra s’adapter pour continuer d’attirer les multinationales

La concurrence fiscale entre les États ne va pas disparaître avec la réforme du système international de taxation des entreprises, mais elle devra se réinventer. Une évolution plutôt favorable à la Suisse. Fin octobre, les cheffes et chefs d’États du G20 ont approuvé la réforme du système fiscal international, fruit de plus de dix ans de négociations sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’accord prévoit un taux d’imposition minimal mondial de 15% sur les bénéfices des multinationales ainsi qu’une redistribution d’une part des recettes fiscales dans les pays où les entreprises ont des activités, mais pas de siège social. Le texte a été signé par 136 pays, dont la Suisse. Aujourd’hui, États et régions se livrent une concurrence acharnée pour attirer les multinationales sur leur territoire, en baissant leur taux d’imposition et en proposant divers avantages fiscaux. L’an dernier par exemple, alors que les essais cliniques de son…