Inclusion et partage du pouvoir pour «booster» les démocraties

Davantage de polarisation, de méfiance et d’inégalités sociales pour moins de vivre-ensemble. À des degrés divers, la pandémie a durement touché les démocraties. Pour l’experte en diversité Estefania Cuero, ces effets seraient liés à des problèmes qui préexistaient déjà en Suisse. Avec d’autres, elle en appelle à plus d’inclusion et s’interroge sur la pratique du pouvoir. «Durant la crise du coronavirus, les personnes qui jouissaient jusqu’à présent en Suisse d’un certain standing ont été aussi nombreuses qu’ailleurs à expérimenter pour la première fois la perte d’un emploi. Ou le fait de ne plus pouvoir se déplacer librement partout», avance Estefania Cuero. Cette situation n’était pas franchement nouvelle en revanche pour celles et ceux qui étaient déjà en position de vulnérabilité. Pour des personnes issues par exemple de l’immigration ou à mobilité réduite, cette période a ressemblé à leur pain quotidien. «Dans une démocratie comme la Suisse aussi, les défavorisé-es sont…