La Suisse ne quittera pas Frontex des yeux

Avec le «oui» du peuple suisse ce dimanche à l’augmentation des moyens et des effectifs alloués à Frontex, la Suisse s’engage en faveur d’une sécurité européenne commune. Mais pas de manière inconditionnelle. Analyse. En matière de sécurité, la Suisse s’aligne volontiers sur l’Europe: Plus de 70% des citoyennes et citoyens ont approuvé en votation populaire le renforcement de l’agence européenne de protection des frontières. C’est davantage que lors du vote sur l’adhésion à l’espace Schengen, entériné par 54,6% des votantes et votants en 2005, de même que lors des votations ultérieures sur les développements de Schengen. >> Notre compte-rendu de la votation du 15 mai 2022 sur Frontex: C’est d’ailleurs comme un vote de principe sur Schengen que les partisans et partisanes du «oui» ont présenté le scrutin de dimanche. Il s’agissait aussi d’éviter de mettre l’agence au centre du débat alors que son image est fortement égratignée ces derniers temps. Point culminant des polémiques…