Les raffineries suisses prennent position contre l’or illégal issu d’Amazonie
Dans une récente déclaration, les géants suisses de l’industrie aurifère s’engagent à ne pas utiliser d’or prélevé dans les territoires indigènes de l’Amazonie brésilienne. Mais la traçabilité reste une gageure. Dans une rare déclaration commune, les raffineries suisses «condamnent et rejettent toute activité minière liée aux zones protégées de l’Amazonie sans le consentement […] des communautés impactées»; elles promettent aussi de prendre «les mesures techniques et humaines nécessaires afin de ne pas prendre, importer ou raffiner de l’or illégal, notamment celui du Brésil, en traçant et en identifiant cet or». Elles exhortent également le gouvernement brésilien de Jair Bolsonaro à faire davantage pour protéger les populations indigènes et l’environnement. L’extraction illégale d’or dans des mines artisanales contribue à la déforestation de l’Amazonie, pollue les sols au mercure et empiète sur les terres traditionnelles des autochtones. Les données du commerce extérieur brésilien…