Comment les partis populistes façonnent l’opinion sur les frontaliers

La main-d’œuvre frontalière est diversement acceptée par la population résidente selon les cantons en Suisse. Les partis nationalistes et populistes, à l’image de la Lega au Tessin, jouent un rôle important dans la montée de l’hostilité, selon une nouvelle étude. En septembre 2020, la population suisse a été appelée à se prononcer sur une initiative «pour une immigration modérée». Le texte, lancé par l’Union démocratique du centre (UDC, un parti de droite conservatrice et anti-immigration), aurait remis en cause les accords de libre-circulation entre la Suisse et les pays de l’Union européenne (UE). Finalement balayée à plus de 60% au niveau national, l’initiative a reçu un accueil contrasté dans les cantons où l’on recourt le plus à la main-d’œuvre frontalière. Alors qu’elle a réalisé ses plus mauvais scores dans les cantons de Bâle-Ville (près de 75% de non), Vaud (71%) et Genève (69%), elle a aussi obtenu un de ses meilleurs résultats au Tessin (53% de oui). Inspirés par ce…