Les familles des prisonniers de guerre ukrainiens exhortent le CICR à en faire plus

Des familles de prisonniers de guerre en Ukraine étaient présentes jeudi à Genève. Leur but: crier leur désespoir et en appeler à un renforcement de l’action des organisations internationales. «J’ai vécu l’enfer. C’est une douleur et un désespoir qui ne vous quittent pas et qui vous accompagnent toute la journée», a déclaré la mère d’un soldat ukrainien détenu lors d’une conférence de presse. Celui-ci a été capturé par les forces russes il y a cinq mois, lorsqu’il a quitté l’aciérie Azovstal de Marioupol. Depuis, plus de nouvelles. La délégation se composait de quatre femmes – deux mères, une épouse et une fille de prisonniers de guerre ukrainiens – qui n’ont pas souhaité être identifiées pour des raisons de sécurité. L’objectif de leur visite à Genève était de rencontrer des responsables du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), afin de «leur faire part de leurs histoires et de les appeler à l’action»,…