Les protestants à l’avant-garde de la promotion des femmes dans les Eglises

Le Prix international Sylvia Michel a été remis lundi à la théologienne et pasteure congolaise Rebecca Mutumosi Mfutila. Ce Prix, qui vise la promotion des femmes au sein des Églises réformées, récompense une personnalité qui «franchit les barrières culturelles posées aux femmes et représente de ce fait un modèle pour les jeunes filles». Malgré des évolutions, les femmes restent peu présentes dans les instances de la plupart des religions. Les Églises protestantes font à cet égard un peu figure d’exception. Pour Rita Famos, présidente de l’Église évangélique réformée de Suisse (EERS), cette plus forte présence féminine s’explique notamment par la structure des Églises réformées. «Les Églises étant dirigées de manière démocratique, avec la participation de personnes non ordonnées et de femmes, les réformes peuvent être mises en œuvre plus rapidement. L’organisation décentralisée permet des réformes à petite échelle, qui servent ensuite d’exemple. Les réformes se font du bas vers le…