En Pologne, référendum ne rime pas forcément avec démocratie

Le 15 octobre, pour la première fois, l’électorat polonais se prononcera sur quatre projets de loi importants. Mais la directrice du Centre de recherche sur la démocratie directe, qui connaît bien la démocratie suisse, ne participera pas aux scrutins. Elle nous explique pourquoi. Pendant la nuit, un réveil mobile de près de quatre mètres de haut a été installé sur le Rynek Kościuszki, la place du marché de Białystok. Un affichage numérique indique les jours, les heures, les minutes et les secondes jusqu’à la fermeture des bureaux de vote et d’élection en Pologne. L’installation du réveil est assortie d’une invitation écrite: «Ne dors pas, sinon d’autres décideront pour toi.» «Avec cette campagne, nos autorités communales veulent inciter les citoyens à participer», explique Elżbieta Kużelewska. À la frontière de la Biélorussie et de Kaliningrad Je rencontre la juriste juste à côté du réveil géant. «Nous sommes à la veille d’une élection très importante pour la démocratie en…