En Syrie, la course pour documenter les atrocités et retrouver les disparus
Un mois après la libération des prisons par les rebelles, le sort de centaines de milliers de disparus reste une énigme en Syrie. Pour l’ONU et le CICR, le temps presse pour préserver les preuves des crimes du dictateur déchu Bachar al-Assad. Un mois après la libération des prisons syriennes par les rebelles, des dizaines de milliers de familles restent sans nouvelle de leurs proches. Dans le désespoir, certains fouillent les cachots et même des fosses communes, où ils découvrent l’enfer carcéral du régime des Assad. Pour les Nations Unies et le Comité international de la Croix-Rouge, c’est une course contre la montre pour recueillir et préserver les preuves des atrocités de la guerre. «Les centres de détention, les fosses communes et tout document lié doivent être sécurisés pour aider les familles dans leur quête de justice, insiste Jenifer Fenton, porte-parole de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, à Genève. Les preuves des atrocités commises doivent être préservées et …