La relève manque chez les conducteurs de chiens d’avalanche 

Les formations de conducteurs de chiens d’avalanche peinent à recruter des volontaires. Pourtant, même si les outils technologiques permettent aujourd’hui de mieux repérer les skieurs sous la neige, les chiens restent essentiels au sauvetage. A Siviez (Valais), seule une petite vingtaine de passionnés de montagne ont suivi cette semaine la formation de conducteur de chiens d’avalanche. Ils sont au total une cinquantaine aujourd’hui en Valais, soit environ 30% de moins qu’il y a 20 ans. «Il faut avoir de la disponibilité pour partir dans le sauvetage», explique Yvan Morath, responsable de la formation pour le Valais romand, dans le 19h30 de la RTS. «Les gens préfèrent faire autre chose». Les participants doivent en effet faire preuve de flexibilité. «Il faut s’investir, suivre les entraînements obligatoires, les cours cantonaux», précise Yvan Morath. Plusieurs exigences Les personnes intéressées à suivre la formation doivent par ailleurs posséder un chien d’une certaine carrure …